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Turquie (1989-1990) Dissensions dans la majorité parlementaire

Publié le 27/09/2020

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« Turquie (1989-1990) Dissensions dans la majorité parlementaire La légitimité de l'élection de l'ancien Premier ministre Turgut *ozal à la présidence de la République, le 31 octobre 1989, a été vivement contestée par les partis d'opposition.

Boycottée par l'opposition, elle a été assurée par les suffrages (263 sur 450) des députés du Parti de la mère-patrie (PMP), lequel était sorti considérablement affaibli lors des élections locales du 26 mars 1989 (21,9% des voix) et était considéré comme minoritaire. Nommé par T.

*ozal au poste de Premier ministre, Yildirim Akbulut, personnalité effacée, est resté très impopulaire.

Une semaine après sa nomination, le nouveau Premier ministre a été élu président du PMP par un congrès extraordinaire, le 17 novembre 1989.

Toutefois, il n'est pas parvenu à maîtriser les tiraillements au sein de son parti, divisé plus que jamais entre les tendances nationaliste, islamique et libérale, ni empêcher les démissions du ministre des Affaires étrangères, Mesut Yilmaz, le 20 février 1990, ni celle du ministre des Finances, Ekrem Pakdemirli, le 28 mars.

Ces démissions ont été motivées par des désaccords, mais aussi par des ambitions politiques.

Aussi ont-ils milité, avec Hasan Celâl Güzel, autre homme fort du parti, pour faire avancer, de nouveau, la date du congrès du PMP, escomptant s'y imposer. Mais les yeux sont restés fixés sur une autre échéance, celle des élections législatives prévues pour novembre 1992 par le calendrier parlementaire.

La tournure particulièrement meurtrière prise par la guérilla kurde en 1990 a incité les commentateurs à réclamer un pouvoir fort et légitime pour affronter la situation.

Les milieux d'affaires, qui avaient été d'ardents supporters de T. *ozal depuis 1983, ont semblé rechercher des formules alternatives afin de restaurer une certaine "stabilité politique", éventuellement - autour du Parti de la juste voie de Süleyman Demirel qui a su préserver la cohésion de sa formation.

Cette dernière et le Parti social-démocrate du peuple (PSDP) ont augmenté leurs pressions pour que l'on organise des élections législatives anticipées, ce qui les ferait bénéficier de la faiblesse du PMP, crédité de seulement 10 à 15% des intentions de votes à la mi-1990. Le PSDP, le parti le plus puissant du pays, a cependant connu lui aussi une crise interne, opposant ses dirigeants à son aile gauche.

La Cour de sûreté de l'État d'Ankara a engagé des poursuites légales contre huit députés kurdes de gauche, accusés d'avoir participé à la Conférence de Paris sur la question kurde (14-15 octobre 1989, sous l'égide de l'Institut culturel kurde et la Fondation France-Libertés présidée par Danielle Mitterrand).

Sept d'entre eux ont, pour cette raison, été expulsés du PSDP ; le huitième avait déjà été exclu du parti. Climat politique alourdi Par ailleurs, les assassinats, le 31 janvier 1990, du professeur Muammer Aksoy, défenseur acharné du laïcisme, et, le 7 mars de la même année, du journaliste Cetin Emeç, connu pour ses idées démocrates, ont fait craindre une escalade du terrorisme dans les grandes villes.

Avec les violents affrontements entre les. »

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