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Zambie (1985-1986)

Publié le 30/09/2020

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« Zambie (1985-1986) En Zambie, le cuivre représente toujours 90% des recettes d'exportations, mais les bénéfices, coincés entre la chute des cours mondiaux et un coût d'exploitation élevé, se sont rétrécis comme une peau de chagrin.

Le cobalt lui non plus ne répond pas aux espoirs mis en lui.

Quant au secteur agricole, délaissé lors de la flambée du prix du métal rouge, il s'est retrouvé désorganisé et usé par des années de sécheresse.

Il ne couvre guère que 10% des besoins en blé et ne peut procurer qu'à peine le maïs nécessaire à la population. La Zambie, qui fait déjà partie des pays les plus endettés (4,5 millions de dollars), s'est vu imposer des mesures draconiennes pour obtenir du FMI des nouveaux prêts.

Ainsi, en septembre 1985, le prix de la farine de maïs (base de l'alimentation) a été augmenté de 30% ; celui de l'essence a été doublé en octobre.

La monnaie, le kwacha, a subi une dévaluation de plus de 50%, et le président Kenneth Kaunda a promis une série d'autres mesures dont une réorganisation du secteur public, avec une diminution des effectifs, et une politique d'incitation "au retour des chômeurs dans leur région natale".

Il a par ailleurs demandé à tous ceux qui possèdent des fonds à l'étranger de les rapatrier.

En échange de ces efforts, le FMI a décidé, en février 1986, d'ouvrir un crédit de 345 millions de dollars pour le programme de redressement économique et, en mars 1986, les pays débiteurs réunis à Paris ont accepté de rééchelonner la dette zambienne. 1985 a aussi été une période socialement tendue: grève des mineurs en juin, grève des lycéens dans le Nord au cours de laquelle deux manifestants ont été tués, grève des chauffeurs de taxis et des bus en octobre.

Kenneth Kaunda, s'il sait se montrer ferme à l'égard de ses opposants politiques, n'est pas parvenu à mettre fin au banditisme et à la corruption qui sévissent sur une grande échelle. Depuis septembre 1985, Kenneth Kaunda assure la présidence des pays de la ligne de front, farouche adversaire de la politique d'apartheid en Afrique du Sud.

Il a déployé d'intenses efforts diplomatiques pour faire reconnaître le droit des Noirs sud-africains à une citoyenneté à part entière.

Son pays a accueilli des militants nationalistes de l'African national congress (ANC) sud-africain.

Il est également devenu une terre d'asile pour tous ceux qui fuient la guerre civile en Angola, au Mozambique et en Ouganda.... »

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