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Yémen (1994-1995)

Publié le 30/09/2020

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« Yémen (1994-1995) Un an après la guerre civile (mai-juillet 1994), remportée par les troupes fidèles au président Ali Abdallah Saleh sur les partisans de la sécession du Sud, l'élimination par la force de la contestation du Parti socialiste yéménite (PSY, ex-parti unique du Yémen du Sud) a ouvert une nouvelle période de crise dans ce pays qui s'était unifié en 1990.

Le dialogue promis avec les séparatistes a cessé et leurs dirigeants ont été exclus de l'amnistie générale. La victoire a été suivie de pillages dans le Sud et les arrestations d'opposants, la multiplication des procès de presse et les destructions de sanctuaire sont montré quel nouvel ordre les vainqueurs entendaient imposer.

La Chambre des députés a adopté, le 28 septembre 1994, une série d'amendements constitutionnels.

La charia (législation islamique)est devenue la seule source légale et le Conseil présidentiel a été remplacé par une présidence de la République. Sitôt réélu le 1er octobre 1994 à la tête de l'État, Ali Abdallah Saleh a reconnu le rôle primordial joué dans la victoire par les partisans de l'ex-président sudiste Ali Nasser Mohammed, en choisissant l'un d'eux comme vice-président, supposé atténuer le ressentiment des sudistes dont beaucoup ont dénoncé l'"occupation" nordiste.

Le nouveau gouvernement formé début octobre a reconduit l'alliance entre le parti du président, le CPG (Congrès populaire général), et le RYR (Rassemblement yéménite pour la réforme), la seconde formation, islamiste, obtenant 9 portefeuilles sur 27. Alors que l'inflation et le chômage s'aggravaient, la question frontalière est revenue au premier plan à partir de novembre 1994.

Des avancées saoudiennes et des escarmouches entre les deux armées sur une frontière jamais définie ont dominé l'actualité.

Une tournée en Europe, en janvier 1995, a permis au président d'exposer sa volonté de négocier et surtout d'annoncer la fin des revendications yéménites sur les provinces perdues, en 1934, au profit de l'Arabie saoudite.

Une note signée à La Mecque, le 26 février 1995, a officialisé ce renoncement et permis la première visite en Arabie saoudite, les 5-7 juin 1995, du président du Yémen unifié. Le gouvernement s'est finalement résigné, fin mars 1995, à annoncer un programme d'austérité incluant des augmentations de prix et une dévaluation de 76% du taux de change officiel, le RYR prônant une improbable moralisation des affaires.

De brèves émeutes ont éclaté en réponse à ces mesures accueillies avec scepticisme. Tous les Yéménites placent désormais leurs espoirs dans la reprise de l'aide saoudienne et la réouverture des frontières à l'émigration.. »

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