Yémen (1989-1990)
Publié le 30/09/2020
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Yémen (1989-1990)
Comme l'Allemagne, le Yémen a longtemps été coupé en deux et des régimes opposés
s'étaient imposés à Sanaa, capitale de la République arabe du Yémen (ou Yémen du
Nord, proche de l'Arabie saoudite), et à Aden, capitale de la République
démocratique et populaire du Yémen (ou Yémen du Sud, allié privilégié de
l'URSS).
Mais à la différence de l'Allemagne morcelée depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale, le partage du Yémen remontait au XIXe siècle, après
l'installation des Anglais à Aden en 1839.
Comme en Allemagne, et selon un processus encore plus rapide, l'année 1990 a été
pour les deux Yémens l'année de la réunification.
En effet, le Parlement du
Sud-Yémen, à l'unanimité, et celui du Nord-Yémen, avec quelques réticences, dues
principalement à l'opposition islamiste, ont ratifié, le 21 mai 1990,
l'unification des deux pays.
La naissance du nouvel État, la République du
Yémen, était solennellement proclamée, le mardi 22 mai 1990.
Cette réunification
rapide a surpris beaucoup d'observateurs, car les relations entre les deux
Yémens ont longtemps été conflictuelles: les orientations contraires des deux
régimes provoquaient souvent des tensions et des accrochages aux frontières et
ont même abouti à deux véritables conflits armés en octobre 1972 et en mars
1979.
L'artisan de cette unification rapide a été Ali Abdallah Saleh, ancien président
du Nord-Yémen, devenu premier président de la nouvelle République.
Après une
période intérimaire de trente mois, les deux parlements devraient fusionner et
élire un Conseil présidentiel de cinq membres composé de trois Nord-Yéménites et
de deux Sud-Yéménites.
La proclamation de ce nouvel État yéménite, dont la capitale est Sanaa, était
initialement prévue pour novembre 1990, selon l'accord signé à Aden à l'automne
1989.
L'unification a été avancée pour mettre devant le fait accompli les
ennemis de l'unité, encore nombreux au Nord-Yémen.
Déjà diverses institutions
dans le domaine économique, administratif et militaire avaient fusionné à la
mi-1989.
La nouvelle République, avec treize millions d'habitants (dont 80% sont
originaires du Nord-Yémen), est désormais l'État le plus peuplé de la péninsule
Arabique, ce qui ne va pas sans inquiéter l'Arabie saoudite.
Malgré les nouveaux
revenus pétroliers (de l'ordre d'un milliard de dollars), l'économie du nouveau
Yémen, qui regroupe deux des États les plus pauvres du monde arabe, demeurera
encore longtemps fragile avec une dette extérieure estimée à près de six
milliards de dollars, au moment même où l'aide de l'Arabie saoudite et les
envois d'argent des travailleurs yéménites émigrés diminuent de façon
spectaculaire..
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