Visage et éthique - Explication de Texte Etique Levinas
Publié le 25/05/2021
Extrait du document
«
Devoir de Philosophie du 5 mai
Lorsqu’une personne se sent honteuse, on dit qu’elle perd la face, mais en réalité elle ne perd
pas réellement le visage, elle perd ce qu’il représente.
Ainsi dans cet extrait de Ethique et Infini,
Emanuelle Lévinas s’interroge sur le sens de la relation avec son prochain.
Que démontre
l’expérience de la rencontre d’une personne ? Que se passe-t-il à ce moment là ? Selon Lévinas,
regarder le visage d’autrui ce n’est pas seulement observer le portrait descriptible d’une personne
mais c’est plutôt une relation éthique.
Mais qu’est ce que signifie « visage » et « éthique » ? Ici,
Lévinas conteste que le visage est réduit à une tête et qu’il est, dans un sens, pas « vu ».
Mais comment Emanuelle Lévinas peut-il affirmer que le visage est réduit à cela et qu’il est en
réalité une représentation morale de la personne si on n fait pas attention aux attraits physiques ?
Dans un premier temps, Lévinas commence par expliquer comment le visage est perçut en générale
par la société.
Dans un second temps il finit par donner son opinion sur la question.
Dès le début de cet extrait, Levinas annonce sa thèse : « Je pense que l’accès au visage est d’emblée
éthique.
».
On s’interroge donc sur la définition du visage et de l’éthique.
Ici dans ce texte le mot
éthique est une interrogation qui vise à élucider le sens de la relation avec autrui c’est à dire que
c’est une description de ce qu’il se passe lorsque nous rencontrons une personne et lorsque nous
sommes face à son visage.
Ainsi, il écarte le fait que le visage n’est pas une tête c’est à dire « des
yeux, un front, un menton » et que donc cela n’est pas un objet que l’on peut décrire.
En effet
lorsque nous rencontrons une personne et que nous regardons son visage on peut décrire l’allure de
ses caractéristiques physiques, mais selon Lévinas faire cela avec autrui c’est le considérer comme
« un objet ».
Lorsqu’on pose le regard sur cette personne on le regard objectivement, de haut en bas
et ces ce geste qui transforme autrui en objet.
Par ce geste on oublie alors la singularité et ce qu’il y
a de spécifique chez cette personne.
Donc regarder un visage ne correspond pas à regarder un objet
car autrui c’est un sujet, un moi, or il est identique à ce que je suis mais étant un autre moi car il
n’est pas mon moi, donc l’autre n’est pas un objet , mais sujet, et, parce qu’il n’est pas moi , il est
un sujet étranger au sujet que moi je suis.
Je ne peut donc pas comprendre l’autre et donc
l’assimiler car il m’échappe du fait qu’il soit un mystère.
Je ne peux donc pas connaître autrui.
Mais
je peux percevoir car en effet ma relation avec un objet se réduit à la perception car grâce à cela je
me l’approprie et donc à différence des personnes, les choses sont en mon pouvoir.
En revenche la.
»
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