Explication de texte: Wittgenstein, conférence sur l’éthique
Publié le 26/10/2021
Extrait du document
«
E xp lic atio n d e t e xte : W it tg en ste in ,
c o nfé re n ce s u r
l ’é th hiq ue
T out d’abord, le texte est issu de
la conférence
de l’éthique
, de Ludwig
Wittgenstein, et datant de 1929.
Dans cet extrait, l’auteur a décidé de mettre en
lumière un thème fondamental, à savoir les jugements de valeur relative et les
jugements de valeur absolue.
A la suite de deux exemples selon lui opposés,
Wittgenstein se pose la question à la fin de sa thèse de si un jugement de valeur
absolue ne dépend-il jamais d’un jugement de valeur relative ? Qu’est-ce qui les
oppose tant les unes des autres ?
En outre, nous pouvons relever trois grandes parties qui constitueront notre plan :
l’exemple du tennis, de la ligne 1 à 6, l’exemple de la conduite, des lignes 6 à 15,
enfin l’annonce de la thèse de Wittgenstein des lignes 15 jusqu’à la fin.
Dans un premier temps, Wittgenstein a décidé, comme nous l’avons déjà
énoncé précédemment de mettre en parallèle deux exemples d’opinions opposées,
afin de contraster au maximum l’argument et ainsi bien illustrer ce dont il est
question.
En ef fet, l’auteur commence par mettre en place son premier exemple, à
savoir celui dans lequel il supposerait savoir jouer du tennis.
Wittgenstein démarre
dans un premier lieu son argumentation avec des marqueurs de l’imagination
« supposons », suivit de « si ».
Nous comprenons donc que l’exemple ne s’avère
pas forcément vraie, étant donné que l’action dont il est question n’a pas été
prouvée comme véridique.
La vérité, c’est énoncer un discours objectif, et qui
correspond à la réalité.
Cependant, à aucun moment l’auteur ne nous a fait part de
son habileté à bien jouer du tennis, en nous af firmant clairement « je sais jouer au
tennis ».
Ainsi, l’argument peut déjà être contestable pour certains car le premier
exemple s’appuie sur des faits dont on ne sait s’ils sont vrais ou non.
Sait-il vraiment
jouer au tennis ? Si non, l’exemple ne s’appuie donc pas sur une réalité ; dans ce
cas, peut-on toujours considérer sa thèse comme plausible ? De plus, nous pouvons
remarquer que Wittgenstein utilise le conditionnel pour démontrer son exemple.
C’est le cas à la ligne 1 « si je savais », à la ligne 2 « me dise », et aux lignes 3 et 4
« je lui réponde », et « tout ce que mon interlocuteur pourrait dire serait ».
Temps de
l’incertitude, l’exemple dont nous fait part l’auteur est-il donc toujours de confiance ?
En ef fet, le but de ce dernier est donc, possiblement, de nous montrer à nous, mais
aussi à lui-même que sa thèse n’est pas forcément vraie.
En revanche, pour rendre
l’exemple sans doute plus réelle, Wittgenstein met en scène une situation qui
pourrait se produire dans la vie courante, à savoir un dialogue plutôt classique entre
deux personnes.
Dans cette courte discussion, un premier acteur avoue à un
second, à savoir l’auteur , qu’il sait mal jouer au tennis.
Cependant, la réponse de ce
dernier est assez surprenante.
En ef fet, il explique avoir conscience de mal jouer ,
mais que la situation lui va très bien comme cela.
L ’auteur ne veut pas changer son
jeu, bien qu’il soit médiocre.
Dans ce passage, Wittgenstein met tout d’abord en
parallèle les deux termes « savoir », et « vouloir ».
Ainsi, nous pouvons en déduire.
»
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