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VILAR, Jean(1912-1971)Comédien, metteur en scèneUn soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à laSorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeareinterprété et mis en scène par Charles Dullin.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : VILAR, Jean(1912-1971)Comédien, metteur en scèneUn soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à laSorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeareinterprété et mis en scène par Charles Dullin. Ce document contient 590 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« VILAR, Jean (1912-1971) Comédien, metteur en scène Un soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à la Sorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeare interprété et mis en scène par Charles Dullin.

Cet instant est capital pour Vilar mais aussi pour le théâtre français contemporain : le jeune homme ébloui, découvre sa vocation.

Il sera comédien et metteur en scène.

Côté cour et côté jardin.

Il croise Jean-Louis Barrault , Jean Desailly.

Après le début de la guerre et son service militaire, il entre dans une troupe itinérante, La Roulotte , puis crée la sienne, La Compagnie des Sept .

Ce comédien, héritier de Jouvet et de Dullin dont il a adopté le style retenu, intense, avec un phrasé sobre presque monocorde, qui impose des personnages obsédants ou torturés avec une absence totale d’effet, cet acteur né ne peut se contenter de la scène.

Il a en tête l’idée d’un théâtre pour tous, une fête des yeux et des oreilles, une découverte des textes, des lieux scéniques vastes et des foules rassemblées.

En 1945, Meurtre dans la cathédrale de T.S.

Eliott dont il interprète le rôle principal, impose son style, et ses idées.

Deux ans plus tard, il crée le Festival d’Avignon, reflet parfait d’un théâtre rêvé et partagé.

En les jouant dans la cour d’honneur du Palais des papes, il redonne jeunesse et lustre aux classiques : Shakespeare, Corneille ,Musset ,Molière .

Et pour lui, tous les comédiens qui comptent viennent à Avignon : Maria Casarès, Gérard Philipe ,Jeanne Moreau , Daniel Sorano, Alain Cuny… Pour le public, Avignon est une surprise totale, un émerveillement inoubliable, année après année.

Dans la foulée, Jean Vilar se voit confier en 1951, le Théâtre National Populaire.

Sa première saison se passe à Suresne : Mère Courage de Brecht, Le Cid, un gala de Maurice Chevalier et des lectures de textes, des conférences, des débats.

Vilar se multiplie, il ne reste pas à Paris, le TNP bouge : chapiteaux dans les campagnes, dans les usines, tout en s’ancrant dans le grand vaisseau du palais de Chaillot. Le succès dépasse toutes les prévisions, on vient voir Gérard Philipe jouer Lorenzaccio devant une salle comble, mais aussi les mises en scènes de Vilar : Caligula de Camus ,La Ville dont le Prince est un enfant de Montherlant et La résistible Ascension d’Arturo Ui de Brecht,. »

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