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Vietnam - 2002-2003: Réforme administrative et procès anticorruption

Publié le 30/09/2020

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« Vietnam - 2002-2003: Réforme administrative et procès anticorruption La première session de l'Assemblée nationale vietnamienne renouvelée lors des élections législatives du 19 mai 2001 s'est tenue du 19 juillet au 12 août 2002. Signe de continuité dans le processus de réforme, les 498 députés ont reconduit Tran Duc Luong et Phan Van Khai, respectivement président de la République et Premier ministre, pour un second mandat.

Dans le cadre de la réforme administrative, les députés ont adopté un plan de restructuration du gouvernement impliquant la création de nouveaux ministères (dont ceux des Ressources naturelles et de l'Environnement, de l'Intérieur et des Postes et Télécommunications).

En décembre 2002, lors de la deuxième session, les députés ont entériné la construction du barrage hydroélectrique de Son La, dans le nord ouest du pays, qui, avec un niveau des eaux compris entre 205 mètres et 215 mètres, allait être l'un des plus grands d'Asie du Sud-Est.

Ce chantier allait entraîner le déplacement d'au moins 80 000 personnes. Le procès de l'«affaire Nam Cam» s'est ouvert à Ho Chi Minh-Ville, le 25 février 2003.

Il s'agissait de la plus importante affaire criminelle jamais jugée au Vietnam ; ce procès était censé traduire la détermination des autorités à enrayer la corruption galopante.

Autour de Truong Van Cam (alias Nam Cam), chef d'un réseau de gangstérisme ayant bénéficié de hautes protections, 154 personnes, dont des membres éminents du Parti communiste vietnamien (PCV) et de la hiérarchie administrative et policière, étaient notamment accusés de meurtre et de corruption.

Le verdict, prononcé le 5 juin 2003, prévoyait la peine de mort pour Truong Van Cam et cinq autres accusés et de lourdes peines de prison à l'encontre de Tran Mai Hanh, ancien directeur général de la radio La Voix du Vietnam, Bui Quoc Huy, ancien vice-ministre de la Sécurité publique, et Pham Sy Chien, ancien procureur général adjoint du Parquet populaire suprême. Répression et ouverture Les autorités continuaient à exercer une répression et un contrôle sévères sur les ethnies minoritaires des hauts plateaux du Sud.

Le gouvernement a en revanche manifesté des signes d'ouverture vis-à-vis des dirigeants de l'Église bouddhiste unifiée du Vietnam, officiellement interdite depuis 1981.

Le général Tran Do, l'un des vétérans les plus décorés des guerres du Vietnam, qui avait été exclu du PCV en janvier 1999 pour avoir demandé la démocratisation du régime, est mort à Hanoi, le 9 août 2002.

Sur le plan culturel, le film Gai Nhay («Les entraîneuses»), du réalisateur Le Hoang, sorti en février 2003 et consacré à la vie des prostituées, aux problèmes de la drogue et du sida, a remporté un immense succès auprès du public vietnamien que la censure n'avait pas habitué à voir traiter ce type de sujet. Fin 2002, le taux de croissance du PIB s'établissait officiellement à + 7 % (+ 5,8 % selon la Banque mondiale), soit, pour la deuxième année consécutive, le plus élevé parmi les nations de l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique).

Le solde de la balance commerciale affichait un déficit de 3,1 milliards de dollars, soit le triple de l'année précédente.

Cela s'expliquait par un accroissement rapide des échanges (+ 10 % pour les exportations, + 19,4 % pour les importations), suscité par l'ouverture du marché américain du fait de. »

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