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Timor oriental (2002-2003): Procès caricaturaux en Indonésie

Publié le 27/09/2020

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« Timor oriental (2002-2003): Procès caricaturaux en Indonésie Le 27 septembre 2002, Timor oriental est devenu le 191e pays membre de l'ONU.

La reconduite de l'aide de l'ONU, encore essentielle pour le jeune État, était gérée depuis mai 2002 par l'UNMISET (Mission des Nations unies pour Timor oriental), créée par le Conseil de sécurité et placée sous la direction de Kamalesh Sharma, ancien représentant de l'Inde à l'ONU.

L'UNMISET devait aider à maintenir la sécurité (avec notamment 1 250 policiers civils et 5 000 «casques bleus» jusqu'en 2004).

Son budget a cependant été revu à la baisse et, fin avril 2003, les États-Unis envisageaient de réduire leur contribution au profit de celle destinée à l'Irak. Les 3 et 4 décembre 2002, des jeunes chômeurs en colère ont attaqué des cibles symboliques à Dili.

Ils ont pillé des hôtels et un supermarché fréquentés par des Occidentaux, saccagé le Parlement et une mosquée, incendié le domicile du Premier ministre, Mari Alkatiri.

Le président José Alexandre Gusmao qui, le 28 décembre suivant, a regretté l'absentéisme des députés et dénoncé la corruption du gouvernement, n'a pas réussi, malgré son charisme, à arrêter les émeutiers. José Ramos-Horta, ministre des Affaires étrangères a approuvé en février 2003 les projets anglo-américains d'intervention millitaire en Irak, estimant prioritaire de lutter contre l'oppression dont le peuple irakien était victime. Sujet profond et persistant de mécontentement, les procès intentés en Indonésie contre 18 militaires et civils accusés d'être responsables de massacres de Timorais en 1999, se sont soldés par 13 acquittements.

Une enquête de l'ONU a estimé que ces massacres ont fait au moins 1 000 morts, mais beaucoup de corps auraient disparu.

En août 2002, l'ancien gouverneur Abilio Soares a été condamné à trois ans de prison ; en novembre, Eurico Guterres, chef de la milice anti-indépendantiste Aitarak, à dix ans ; en décembre, l'ancien chef militaire de Dili, le lieutenant-colonel Soedjarwo, à cinq ans ; en janvier 2003, l'ancien chef de la police de Dili, Hulman Gultom, à trois ans et le général Noer Muis, ancien chef local de l'armée, à cinq ans.

Les cinq ont fait appel.

Devant ces résultats caricaturaux, un tribunal de l'ONU a accusé, à Dili, une cinquantaine d'officiers et de civils indonésiens, en particulier l'ancien chef des Forces armées indonésiennes, le général Wiranto (candidat présidentiel possible en 2004), de crimes contre l'humanité (meurtres, déportations et persécutions). Jakarta a décidé de ne pas en tenir compte.

Alors que les États-Unis souhaitaient rétablir leur coopération avec les militaires indonésiens, le verdict insatisfaisant des procès venait compromettre ce projet.. »

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