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Vietnam (1989-1990): Reprise des affaires

Publié le 30/09/2020

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« Vietnam (1989-1990): Reprise des affaires Comme la Chine, la Corée du Nord et Cuba, le Vietnam est l'un des États communistes qui ont refusé les changements de la perestroïka (restructuration) soviétique: pour les dirigeants vietnamiens, ce sont des "complots impérialistes et réactionnaires" qui ont provoqué l'effondrement des partis communistes en Europe de l'Est en 1989-1990.

Les dirigeants communistes vietnamiens ont été plus discrets que Fidel Castro dans leur opposition à Mikhaïl Gorbatchev, mais ils ont été tout autant soumis à une importante réduction de l'aide soviétique. C'est ce qui les a conduits à retirer enfin leurs troupes du Cambodge, ce que Moscou leur conseillait de faire depuis plusieurs années (opération commencée en 1988 et "terminée" en septembre 1989). Les rapports avec les États-Unis ont connu un spectaculaire tournant lorsque, le 18 juillet 1990, Washington a annoncé qu'il retirait le soutien diplomatique jusqu'alors apporté à l'ONU à la coalition des oppositions cambodgiennes (présidée par Norodom Sihanouk et comprenant les Khmers rouges) et qu'il allait ouvrir un dialogue avec Hanoi. Faute de moyens financiers et pour marquer la détente avec les États-Unis, la flotte soviétique a par ailleurs abandonné la célèbre base navale de Cam Ranh qu'elle utilisait depuis 1979, date du conflit sino-vietnamien. Autre conséquence des effets de la perestroïka, le retour précipité de dizaines de milliers de travailleurs vietnamiens qui avaient été envoyés en URSS et dans certaines "démocraties populaires" (RDA, Tchécoslovaquie, Hongrie...).

Leur rapatriement a été provoqué par les changements politiques intervenus, le chaos économique et la montée de la xénophobie chez les "camarades de travail européens".

Ces Vietnamiens rapatriés ont donc une opinion assez mitigée sur les changements survenus dans les ex-pays socialistes d'Europe. En dépit de la censure officielle, la perestroïka soviétique suscite de nombreux mais discrets commentaires, et ce d'autant plus que les tares du Parti communiste soviétique révélées par la glasnost (transparence) - incurie, clientélisme et corruption - peuvent aussi bien s'appliquer au Parti communiste vietnamien.

Cependant, à la différence de l'URSS où les mesures de "libéralisation économique" n'ont guère eu d'effets positifs, faute d' entrepreneurs et d'esprit d'entreprise, au Vietnam, même strictement contenues par vigilance idéologique, elles ont eu des effets considérables, notamment dans la partie méridionale (le Sud Vietnam d'avant 1975): on compte des centaines de milliers de commerçants et d'hommes d'affaires - grands et petits -, des centaines de milliers d'artisans industrieux, des millions de paysans efficaces... Renforcement de la prééminence du Sud L'abandon progressif de la collectivisation dans l'agriculture et le rétablissement des exploitations familiales, décidés au milieu des années quatre-vingt, ont entraîné des résultats spectaculaires, surtout sur les riches terres du delta du Mékong, au sud du pays, lorsqu'une certaine liberté des prix,. »

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