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Vico (1668-1744): LA SCIENCE NOUVELLE

Publié le 18/06/2020

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« L'homme est mû par deux tendances naturelles contradictoires : la croyance en Dieu - c'est-à-dire le besoin de croire en quelqu'un qui gouverne le monde et assure notre immortalité - et la curiosité de l'avenir, qui le pousse à se faire seul maître de son destin. L'aboutissement spontané de la tendance religieuse n'est pas la vraie religion, mais l'idolâtrie. La vraie religion ne fut d'abord révélée qu'à un peuple, le peuple juif, puis fut étendue sur toute la terre - c'est le christianisme. Les peuples se distinguent par leurs religions et leurs langues. Ils ne se constituent et n'évoluent pas tous à la même vitesse. Une nation peut se trouver à l'état de balbutiement lorsqu'une autre atteint son apogée. La différence de rythme d'évolution explique que l'humanité soit essentiellement divisée en nations. ...»

« Vico (1668-1744) LA SCIENCE NOUVELLE •,rt Vico s'o uvre Wt no uvea u do m ai ne de la philosophie: la ph il os op hi e de l ' hi s t o i re .

A ut r e f o is réservé à la théologie ou • à u n e philosophie t h é ol o g iq u e -sa in t Au gu sti n, B o ss u e t - , le champ ■ de l 'h i s to i re é tai t ce lui de la P ro v i d en c e divine à l'œuvre.

Vico rom pt .1 ~ a·vec c et te tr adit ion : " Le m o nd e civil e st ce rta in eme nt l' œuv re de ......,_...._ l'homme, e t par c o n sé q u e n t o n peut, o n doit e n r et ro uv er les pr inc ip es -~ da ns les m o di f i c at i o n s de son i n t e l l i g e n c e même.

» En su iv an t un t e l :l■:'l ~,. pl'r 0i 1 ,:cai:p:ppee, 1l 1 ae ,a, s 1.'Jc. 0 ie 1 rttrcde'lrit,i~'ul,veesl~'es,c' ideo,iic'tees' t, 1 iid,ti 1'e 1 tra 1 l'.,'iéevso,l'u· ti on de l 'e sp ri t, des mœ.urs, des la :gue s, d e: ins~itutions.

Vico e st l e précurseur de c e q ue ~- 1.

L' ho mme e t les nations A .

L 'hu ma ni té ■ Un problème s'est posé au siècle des Lumières avec une drama­ tique acuité, celui de la véritable nature de l'homme.

Juger de la nature de l'homme d'après l'homme d'aujourd'hui, ne serait-ce pas prendre pour modèle un être qui n 'a plus grand-chose de sa nature ori­ ginelle, enfouie sous un comportement social et culturel ? ■ La société lie fondamentalement les hommes par trois pratiques ins­ taurées entre eux.

Le mariage monogamique, la croyance religieuse en un règne de la Providence sur le monde (il n' y a pas de nation athée) et l'enterrement des morts, en assurant la stabilité du lien social ainsi créé, assurent aussi l'existence d'une nature humaine. ■ En effet, l'homme des origines est naturellement social.

Les hommes forment une nation en même temps qu'ils deviennent humains : la nature humaine est une« nature commune».

Avant d'être humains, les hommes furent des bêtes sauvages qui forniquaient, erraient et ne fai­ saient aucun cas de leurs morts. ■ Le régime politique naturel n'est pas la monarchie, prise sur le modèle des rapports entre un père et ses fils ; c'est l'aristocratie, sur le modèle des rapports entre les « Pères » et les familles.

La république aristocratique des Romains appelait ainsi les ancêtres fondateurs. 130 = Séq uenc e 20 • Vi co. »

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