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Verlaine: Croquis parisien - Commentaire composé

Publié le 17/05/2020

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« Verlaine: Croquis parisien - Commentaire composé Le Croquis parisien est apparu dans le premier receuil de Verlaine, les Poèmes Saturniens en 1866.

Le volume contient outre le prologue et l'épilogue quatre sections.Entre eux se trouvent les cinque poèmes des Eaux Fortes dont le Croquis parisien.Dans le commentaire nous allons démontrer comment le poète a inventé un poème gravé, comment il dépeint la ville moderne et nous essayons définir le style dupoème. Verlaine comme les autres les poètes et écrivains était fasciné par la peinture, qui est un source inépuisable pour les artistes.

Comme Apollinaire ou Baudelaire il aaussi essayé exprimer ses sentiments par images qui évoquent des peintures.

Selon Baudelaire: ”Le meilleur compte rendu d'un tableau pourra être un sonnet ou uneélégie.L'eau-forte, le genre particulier de l'art graphique est une technique qui se caracterise en général par l'absence des couleurs, les contraste du blanc et du noir les lignesaigus, les conturs précis.

Le Croquis parisien est un poème gravé par le champs de lexique, la sonorization et les métaphores qui évoquent l'eaux-forte.

Il fait nuit, lepaysage est obscur qui s'exprime par „les noirs” des hauts toit, par „le ciel gris”, couleurs et ton du blanc et du noir de l'eau-forte.

Seul les „bleus becs” de gazrompent cette obscurité.

Les lignes des maisons hautes, „des toits pointus”, les angles sont aigues, la technique ne laisse plus.

Les contrastes du noir et blanc mettenten relief l'image gravée et la ville apparaît sur le plaquet.Le champ de lexique égallement nous rappellent à la gravure: au métal par la métaphore, le „zinc de la lune”, à la plaque par le verbe „plaquait”, la verbalisation de lanom de plaque.La sonorization de la première strophe avec les „z” et „q” fit nous entendre les sons du stylet gravant sur une plaque de zinc.En lisant le Croquis parisien des images différentes se suivent, nous voyons la Paris moderne dans la nuit et le poète errant dans la nuit.

Nous essayons redonner etexpliquer ses messages. D'abord nous voyons une ville dans la nuit, c'est notre sensation visuelle qui est touchée à la première.

C'est Paris, les métaphores „hauts toits, et „becs du gaz” serefèrent à la ville moderne.

Le paysage avec les „becs” qui se dressent vers le ciel d'un ordre stricte la nuit se ressemble à un tableau surréaliste.Nous sommes en automne, car les métaphores „le ciel était gris”, „des bouts de fumée sortaient” des toits et le vent est forte „la bise pleurait..”.

Les couleurs sombres,la manque de la lumière, la bruyère et le froid de l'automne ressemblent à l'âme mélancholique du poète.

La personnification, „l'oeil clignotant des „bleues becs degaz” dans l'obscurité de la nuit automnale décrit un contraste aigu entre les couleurs.

Les lumières qui clignotent rassemblent aux pensées du poète qui se changentvite.Mais nous non seulement voyons mais aussi entendons la ville: „la bise pleurait..” et „un matou miaulait”.

Et sensation met le poète dans un environnement vivant,bienque la nuit symbolise l'inanimité, la morte.

L'image mystérieux de la nuit s'exprime par le rejet „miaulait”.

Or par la comparaison douce de „la bise qui pleuraitainsi qu'un basson” et par les adjectifs „frileux et discret” le poème perd de sa tonalité sombre, nous entendons une musique et les sons du chat ne sont pasdésagréables.Puis notre position se change: jusqu'ici nous regardions en haut: vers le ciel, vers la lune, et vers les hauts toits mais nous allons à rapprocher notres regards de la terreet nous aperçevons le poète qui errant dans la rue.

Une nouvelle image nous s'offre, c'est le poête qui la domine.

Les vers deviennent plus personnel, car c'est le poètequi parle, le „je” vient d'être souligné par le „Moi,..

j'allais”.La ville reflète l'état d'âme du poète qui se promène à Paris dans la nuit et „rêve du divin Platon ..”.

Ses rêves l'emportent à l'époque de l'Antiquité, aux idéalsclassiques.

Il fuit son grande trouble: la difficulté de la création des ouevres aussi parfaites comme une statuaire grecque.

Mais bienqu'il fait des rêves, il est bienconscient de la réalité: il vit dans un époque où „l'oeil clignotant des „bleues becs de gaz” réfère à un temps moderne.

Son errance s'exprime par l'imparfait desverbes, il n'a pas encore trouver sa voie.Les images du poème portent les caracteristiques de plusieurs courants.Dans le „Croquis parisien” nous reconnaissons Verlaine, le parnassien : c'est prouvé par l'impassibilité du poète, par les noms exotiques de l'Antiquité: Platon,Phidias, Salamine et Marathon et par les règles strictes de la versification (trois strophes à 4 vers).

Dans les métaphores lyriques nous voyons l'influence duRomantisme.

Et le poème porte des marques symbolistes du Verlain, le „Décedent” aussi: la recherche d'un art nouveau, les images mystérieux, les allusionsinhabituelles, l'éveille des sensations….

Mais le Croquis parisien n'est pas ni l'un et ni l'autre, il est typiquement Verlainien: nous découvrons dans les strophesrégulières les versets inégals, dans les rimes la musicalité et dans les images l'humeur et la phantasie.Verlaine a créé un eau forte par les moyens littéraires qui réveille notres sentiments et notres sensations par les images mystiques et mystérieuses.

Il a évoqué lavision d'une ville moderne où le poète saturnien cherche sa place.. »

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