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Commentaire composé du poème "Effet de nuit" de Paul Verlaine (Poèmes Saturniens)

Publié le 09/12/2021

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Au mois de novembre 1866 paraît chez Lemerre, l'éditeur habituel des poètes « parnassiens » un mince volume d'une soixantaine de pages intitulé Poèmes Saturniens. L'auteur, qui avait d'abord songé à intituler simplement ce recueil Poèmes et Sonnets, est un jeune homme de vingt-deux ans, Paul Verlaine ; il possède un petit emploi dans les bureaux de la Ville de Paris et n'a encore publié que des poèmes isolés dans des revues spécialisées : la Revue du Progrès, la Revue du XIXe siècle, le Parnasse contemporain ou encore L'Art, où il a aussi fait paraître un important article sur Baudelaire l'année précédente. Entre un Prologue et un Épilogue, le court recueil des Poèmes Saturniens présente une quarantaine de pièces assez peu étendues et réparties pour la plupart sous diverses sections ayant pour titres : Melancholia, Eaux-fortes, Paysages tristes et Caprices. Quand, bien des années plus tard, Verlaine fera rééditer son premier recueil poétique, il avouera dans sa préface que la plupart de ces poèmes avaient été composés beaucoup plus tôt, alors qu'il était encore lycéen et n'avait qu'une quinzaine d'années. On ne sait trop si les cinq « Eaux-fortes » qui constituent la seconde section sont dans ce cas. Elles sont dédiées à François Coppée, poète célèbre à l'époque pour savoir dresser en quelques vers un petit tableau de la vie la plus quotidienne, et dont Verlaine se moquera abondamment quelques années plus tard quand il aura trouvé son ton personnel, c'est-à-dire à l'époque de la rencontre avec Rimbaud. Parmi ces « Eaux-fortes » quatre se présentent comme des suites de strophes à la versification parfois recherchée (Croquis Parisien ou Cauchemar par exemple) ; la cinquième en revanche, Effet de nuit, est une suite de 14 alexandrins rimes de la façon la plus traditionnelle : les rimes sont plates et l'alternance classique des rimes masculines et féminines est respectée. C'est donc ailleurs que dans la seule métrique qu'il faut chercher l'originalité de ce court poème.

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