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verlaine

Publié le 17/05/2020

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« VERLAINE " Mon rêve familier " INTRODUCTION : « Mon rêve familier », est un sonnet de Verlaine caractéristique de la poésie lyrique, extrait de la première des quatre sections de Poèmes saturniens , premier recueil de poèmes de Paul Verlaine, publié en 1866.

Dans cette section, intitulée « Melancholia », le poète évoque des souvenirs en leur associant ses états d’âme.

Dans « Mon rêve familier », il tente de saisir l’image d’une femme, mise en scène dans un rêve récurrent, pour l’idéaliser et s’y réfugier.

Le titre rappelle l’idée d’une malédiction qui pèserait sur lui .

Comment ce sonnet permet à Verlaine d'opérer la fusion entre souvenirs personnels et projection de la femme idéale ? I - Un rêve familier : 1.

Un univers onirique (relatif au rêve) Dans les quatrains, le poète fait une confidence, il livre au lecteur le récit d'un rêve familier c'est à dire récurrent et intime comme l'indique le titre « Mon rêve » et au début du vers 1 « ce rêve ».

Le rêve accompagne la réalité de l’auteur : "je fais souvent ce rêve", le récit se fait au présent d’habitude, en relation avec le déterminant démonstratif "ce rêve" qui indique que le rêve est déjà connu.

Le rêve est "familier" mais également qualifié d'« étrange et pénétrant » exprimant ainsi le mystère et la puissance du rêve, il y a une confusion et contradiction car ce qui est familier n'est en général pas étrange.

Beaucoup d'éléments ne sont pas définis ; indétermination de la femme (apparence physique vers 9, prénom de la femme vers 10).

La femme est "lointaine" (vers 13).

Ainsi ce sonnet plonge le lecteur dans un univers onirique, le poète nous confie un rêve familier, c'est a dire répétitif voire obsessionnel.

2.

Un reve familier/ obsessionnel et intime Le mot « pénétrant » désigne ce qui émeut fortement et qui laisse une trace forte, ainsi le poète exprime son inquiétude à travers la dureté des sonorités : allitérations en [r] et en [t] font sonner durement ce premier vers. Le rythme ternaire de l’alexandrin (« Je fais souvent // ce rêve étrange // et pénétrant ») donne un aspect répétitif et récurrent « souvent ». On remarque une intimité du rêve exprimée par le possessif « mon rêve familier » ainsi qu'une intimité des scènes avec « les moiteurs de mon front blême » qui évoquent les tourments intimes. On retrouve un caractère obsessionnel exprimé par la reprise des mêmes sonorités et des mêmes mots ; homophonie dans le vers 2 et 3 « qui m'aime et m'aime »/ « même ». Ce rêve est celui d'une femme dont la présence est très forte, une femme idéale. II - Une femme Idéale : 1.

Une femme unique et irremplaçable Seule certitude : l'amour est réciproque "et que j’aime, et qui m’aime" (vers 2), "et m'aime et me comprend" (vers 4).

C'est l'amour parfait : amour et compréhension.

Allitération douce en [m] au vers 2 pour illustrer la douceur de l'amour.

Femme unique « pour elle seule » répété deux fois et dont la présence est très forte Anaphore de "elle seule" -> amour unique Unité retrouvé « et que j'aime et qui m'aime », répétition du verbe aimer + symétrie du pronom.

L'amour est profond, Le prénom et l'apparence de la femme ne sont pas importants.

2.

Une femme parfaite Plusieurs adj.

mélioratif et complémentaire montrent la perfection de la femme : « doux et sonores » « calme et grave ».

Elle est parfaite car elle réunit toutes les figures de la féminité (mère, amante, « brune blonde et rousse »).

Une femme protectrice, Elle seule est capable de comprendre et consoler le poète, elle porte sa souffrance (vers 7-8).

Amour idéal, réciproque total entre les deux amants (pas physique) . III - Un amour inaccessible : 1.

Une femme irréelle Cette femme malheureuse n'existe pas : - Comparaison : «son regard est pareil au regard des statues» = regard sans vie -Suggère une absence douloureuse, un idéal qui échappe, insaisissable.

-La femme devient de plus en plus lointaine : forte présence au début du. »

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