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Dans les bois de Paul Verlaine - commentaire

Publié le 28/04/2022

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verlaine

« Commentaire « Dans les bois » Le poème « Dans les bois » fait parti du premier recueil de Paul Verlaine, les « Poèmes saturniens » parût en 1866.

C’est le mouvement littéraire du symbolisme qui désigne ce poème ainsi que le style de Paul Verlaine.

Dans ce poème, Verlaine nous décrit sa vision des bois de manière sinistre et exprime sa peur du lieu.

Il rend le paysage vivant et joue sur les sensations.

Il affirme ainsi une singularité vis-à-vis des autres. Comment l’auteur décide-t-il de refléter ses sentiments à travers la description des bois, se distinguant ainsi des autres ? Nous commencerons par expliquer les éléments évocateurs d’un paysage, la description prenant,ici, une place importante dans le poème.

Nous verrons, ensuite, les états d’âme de l’auteur sont-ils adoptés parmi ses vers. Verlaine débute sa description des bois par une contradiction dans l’image perçu du lieu et du moment.

Son poème est centralisé par la description des bois.

Les thèmes propres de la nature et de la forêt sont employés pour caractériser le romantisme car ils laissent place aux fantastiques et aux rêveries.

Pourtant nous comprenons dès les premiers vers que ce ne seront pas ces perceptions-là qui sont les siennes et dont il parlera.

Il s’oppose ainsi à la norme ainsi qu’aux autres.

Nous le percevons d’abord avec la répétition « D’autres » pour les qualifiées.

Les romantiques sont des « innocents », « des lymphatiques » et des « rêveurs » selon lui.

Verlaine, lui évoque le paysage surtout par son obscurité à travers son champ lexicale avec les répétitions de « noirs », mais aussi « ombre » et toujours plus sombre.

De plus le moment choisi pour évoquer les bois n’est pas celui des ténèbres, de la nuit angoissante pour intensifier l’image sombre des lieux, mais celui du crépuscule.

Il choisi des moments rassurants du crépuscules les soirs d’été, on le perçoit avec « la nuit vient » et « les soirs d’été ».

Il aborde ainsi une heure favorable aux fantasmes ainsi que des moments adoratifs lorsque les soirs d’été l’air chaud se lève et que le vent frais arrive.

L’auteur utilise des moments et des lieux aimés de tous pour transmettre sa vision péjorative des lieux.

Ce contraste entre les images dont ils se sert, qui sont propices aux plaisirs, et sa description sombre des lieux déstabilise les lecteurs.

Partagé entre de beaux instants, et une image effrayante, Verlaine arrive à assombrir les moments les plus merveilleux de la nature. Puis Verlaine se sert des sensations pour décrire les bois nous rendant ainsi au plus proche des lieux et de sa description.

On y perçoit d’abord dès la première strophe lorsque qu’il illustre la vision des romantiques.

La sensation du touché est développé avec « souffles frais » et celui de l’odorat avec « parfums tièdes ».

De cette manière, le lecteur est plongé dans l’atmosphère décrit provoquant aussi des souvenirs et de la nostalgie de ces moments. Nous nous sentons intégrés dans cette idéologie, parmi les rêveurs.

Ces sensations y sont aussi exploitées à travers un gradient de température.

Nous le discernons avec « charmes langoureux » pour représenter la chaleur, puis « souffles frais » pour symboliser le froid et « parfums tièdes ».

Un gradient tout à fait mélioratif pour nous désigner certains états de ces instants.

Enfin la mise en rime d’une sensation visuel avec « teinte » et la sensation auditive avec « tinte » lui permet d’imager sa vision sinistre du soleil couchant et de l’angelus.

La sensation de « frisson » causé par le vent nous permet aussi de vivre les sentiments et la scène avec les mêmes tourments que l’auteur.

A travers les sensations, Verlaine crée une connexion. »

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