Vénus anadyomène, analyse
Publié le 03/10/2022
Extrait du document
«
1ère1
Vénus Anadyomène
Le titre de ce sonnet, "Vénus anadyomène", qui signifie "Vénus sortant de l'eau",
semble annoncer un poème à la gloire de Vénus.
Le nom de vénus, déesse de
l'amour, évoque féminité, beauté.
Mais l'attente du lecteur est déçue au premier vers du sonnet, puisque Vénus est
découverte sortant d'un "cercueil".
La traditionelle conque étant remplacée par
Rimbaud par une "vieille baignoire".
Rimbaud joue aussi sur les couleurs afin de nous faire désenchanter encore plus
vite; en effet ce "cerceuil vert de fer blanc" ne laisse pas apparaitre au lecteur une
Vénus aussi belle que prévue.
L'oeuvre de Rimbaud se présente donc d'emblée comme une parodie de l'image
originale que nous a donné l'Antiquité de Vénus.
En effet la Vénus présentée ici contraste avec la beauté de la Vénus des oeuvres
Antiques, comme celle de Botticelli.
La femme est vieillissante, "déficits assez mal
ravaudés", les "cheveux bruns" font opposition au blond vénitien qui lui est souvent
attribué.
Sa description, quand à elle, dite "lente et bête", n'est encore une fois pas
en accord avec l'image resplendissante que lui donnne Botticelli dans son tableau,
une image dynamique faites de mouvements et de fraicheur, les cheuveux au vent
et la toge lui étant tendue flottant de même; en opposition a l'image que Rimbaud
donne d'elle, une Vénus lente, sans vivacité, presque cadavérique.
L'expression "cheuveux fortement pommadés" oppose l'artifice à la beauté
naturelle, attribut de la déesse.
Vénus est présentée comme une personne "grasse"
: "gras et gris", "graisse sous la peau", "large croupe", "feuilles plates" semble
indiquer que la Vénus n'a pas les formes de ce qu'on considère être une belle
femme.
On peroit également une sorte d'animalisation de Vénus, "bête", "échine ",
"croupe".
Le goût et l'odorat sont aussi appellés : "le tout sent un goût Horrible
étrangement", ce qui nous indique que vénus dégage une forte odeur, on pourraitw
presque en sentir le gout.
L'oxymore "Belle hideusement" du dernier vers fait écho
à l'expression "horrible étrangement", les deux procédés mettent en évidence une
confrontation entre la beauté et la laideur.
Cela renforce encore l'animalisation et le
cadavérisme de Vénus.
On peut donc percevoir le gout....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- analyse linéaire de Vénus anadyomène
- vénus anadyomène: Séquence 1 : Etude d’une œuvre intégrale – Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire
- lecture linéaire vénus anadyomène
- etude lineaire "Vénus Anadyomène" de Rimbaud
- « Vénus Anadyomène »