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URSS (1985-1986): Prudence

Publié le 30/09/2020

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« URSS (1985-1986): Prudence Au printemps 1985, les débuts de Mikhaïl Gorbatchev à la tête de l'Union soviétique avaient pris l'aspect d'une véritable marche triomphale, ce que l'on n'avait pas vu depuis bien longtemps dans l'histoire du communisme soviétique. Épuisé par une longue lutte défensive contre ses adversaires réformateurs, le groupe dirigeant brejnévien, ou plutôt ce qu'il en restait à la mort de Constantin Tchernenko, était incapable d'offrir une véritable résistance au nouveau secrétaire général.

Aussi, le rythme accéléré des changements de personnel intervenus entre avril 1985 et le XXVIIe Congrès du Parti communiste soviétique en février 1986 a-t-il pu impressionner les observateurs et donner de l'URSS l'image d'un pays en pleine effervescence. Toutefois, dans de nombreux domaines, et de manière quasi simultanée, des difficultés ont été enregistrées dès l'été 1985.

Au-delà de la mise à l'écart de telle ou telle personnalité du passé, les problèmes de fond du développement de l'Union soviétique demeurent tout aussi aigus.

La politique étrangère n'est pas moins délicate à manoeuvrer, et le poids de l'héritage y apparaît plus lourd que prévu.

Enfin, des clivages ont déjà fait leur apparition au sein même du nouveau personnel politique. Ceci explique assurément l'impression de retombée de la dynamique qu'a donnée l'Union soviétique au lendemain du XXVIIe Congrès, qui s'est révélé nettement moins spectaculaire que prévu.

De même, si la tenue du sommet Reagan-Gorbatchev en novembre 1985 a symboliquement marqué le retour au dialogue soviéto-américain, aucune percée significative n'a pu être enregistrée sur le front diplomatique depuis lors, les questions les plus aiguës ayant été renvoyées au sommet suivant. C'est dans ce contexte un peu maussade qu'est survenue en mai 1986 la catastrophe de Tchernobyl.

Au-delà des conséquences à long terme, qui concernent toute la politique énergétique de l'Union soviétique, et même du COMECON, Tchernobyl a aussi provoqué de vifs remous politiques, qui expliquent en partie le silence persistant observé par le secrétaire général pendant les vingt et un jours qui ont suivi l'explosion.

S'il était encore tôt à l'été 1986 pour entrevoir les conséquences de cette crise sur la politique intérieure du pays, il apparaissait d'ores et déjà que cette première grave épreuve avait mis à mal la solidarité du groupe dirigeant et posé à tous les Soviétiques des problèmes fondamentaux pour leur avenir, tant sur le plan économique et sanitaire que sur celui de leur accès à l'information.

Il apparaissait que Gorbatchev avait déjà mangé son pain blanc dans tous les domaines, et qu'il lui faudrait trancher dans le vif plus qu'il ne l'avait fait jusqu'alors, au risque de retomber, faute de cela, dans les hésitations du passé brejnévien. La nouvelle équipe de Gorbatchev Les premiers mois de la nouvelle équipe au pouvoir ont largement été consacrés à l'apurement des comptes du passé.

On a assisté successivement à l'élimination complète du seul rival important de Gorbatchev, Grigory Romanov (juin 1985), à l'entrée au Supersecrétariat (qui réunit les membres du Secrétariat siégeant au. »

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