URSS (1981-1982): Un tournant?
Publié le 30/09/2020
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URSS (1981-1982): Un tournant?
A l'Est, du nouveau? En 1981, l'Union soviétique semble sortir de la période de
stabilité qu'elle a connue depuis près d'une décennie.
L'effritement de la
position du premier secrétaire du PCUS aura marqué le tournant entre 1981 et
1982.
Que l'on se souvienne: en 1981, Léonide Brejnev paraissait avoir surmonté
tous ses problèmes.
Son état de santé s'était amélioré (de manière si
spectaculaire que l'on évoquait une guérisseuse miracle), et cela coïncidait
avec la disparition, le 17 décembre 1980, du seul personnage qui aurait pu lui
porter ombrage: Alexis Kossyguine.
Le XXVIe Congrès du parti confirmait, en
apparence, cette situation.
Mais, au cours des premiers mois de 1982, celle-ci paraissait remise en cause.
Le 26 janvier mourait Mikhaïl Souslov.
"Grand Maître" de l'idéologie, le disparu
avait été à la base des man œuvres qui conduisirent à l'éviction de Khrouchtchev.
On lui attribuait un rôle capital dans l'ascension de Brejnev et, en dépit de
son âge avancé (79 ans), il était devenu au XXVIe Congrès le numéro deux du
parti.
Lors de ses funérailles, la télévision soviétique n'a pas hésité à
montrer longuement un Brejnev affaibli, visiblement très affecté.
La démarche
pesante du premier secrétaire, n'avançant que soutenu par les membres du bureau
politique, relançait les spéculations sur son état de santé.
Plus graves furent les rumeurs qui circulèrent en février.
Elles faisaient
mention de scandales financiers, de trafics de devises, auxquels auraient été
mêlés la belle-fille de Brejnev et son fils Youri, vice-ministre du Commerce
extérieur.
Certains n'hésitèrent pas à faire le lien entre ces "affaires" et la
mort subite du général Tsvigou, numéro deux du KGB et beau-frère de la femme de
Brejnev.
Enfin, de la fin mars à la mi-avril, l'absence du Premier secrétaire à plusieurs
cérémonies eut pour effet d'alimenter Moscou en informations contradictoires sur
la santé et même la vie de Brejnev.
Un jour hospitalisé, l'autre simplement en
vacances, on le tint même pour mourant, des suites d'une congestion cérébrale.
Il aura fallu sa présence, le 22 avril à la manifestation marquant le 112e
anniversaire de la naissance de Lénine, pour dissiper ces rumeurs.
L'aggravation des difficultés économiques
Mais, par-delà le jeu subtil de l'information et de la désinformation qui se
jouait dans la capitale soviétique, ces événements étaient les symptômes d'un
profond malaise politique dans les cercles dirigeants, survenant au moment où,
sur plusieurs fronts, la situation évoluait rapidement.
L'année 1981 n'aura pas, à cet égard, apporté de grands changements à la
tendance présente depuis quatre ou cinq ans.
La production nationale a continué
de progresser à un rythme inférieur à celui prévu par le plan et à celui de la
première moitié de la décennie 1970.
D'une moyenne de 5,1% de 1971 à 1975, on
est passé à 3,6% de 1976 à 1980.
Mais ces chiffres sont trompeurs.
Les
statistiques soviétiques tendent en effet à gonfler les résultats globaux à
travers des doubles décomptes.
Si l'on prend comme base les méthodes de.
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