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Une violence légale est-elle une violence?

Publié le 12/07/2020

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« La loi, par définition universelle, s'impose à tous les membres d'un État. Lorsque la violence se manifeste, elle contredit l'existence même des lois. Peut-on concevoir que la loi fasse jouer la violence à son profit? Une violence légale estelle encore une violence pure? . I. Existence de la violence légale — En apparence, la violence d'un individu ou d'un groupe est nécessairement illégale : elle trouble l'ordre, bafoue les lois et récuse même le principe du discours légiférant puisqu'elle est «muette», hors langage. — Mais à côté de cette violence privée, il existe des formes de violence qui sont légitimes : • l'exercice de la justice s'achève par une violence (exécution ou internement d'un condamné); • le maintient de l'ordre suppose l'emploi éventuel de la violence (forces de police); • la guerre a obligé les citoyens en déploiement d'une violence qui devient légitime parce qu'elle est ordonnée par l'État lui-même. ...»

« LA VIOLENCE N° 36 Une violence légale est-elle une violence? (Groupement interacadémique V, B) Introduction La loi, par définition universelle, s'impose à tous les membres d'un État.

Lorsque la violence se manifeste, elle contredit l'existence même des lois.

Peut-on concevoir que la loi fasse jouer la violef!ce à son profit? Une violence légale est­ elle encore une violence pure? I.

Existence de la violence légale -En apparence, la violence d'un individu ou d'un groupe est nécessairement illégale: elle trouble l'ordre, bafoue les lois et récuse même le principe du discours légiférant puisqu'elle est «muette», hors langage.

- Mais à côté de cette violence privée, il existe des formes de violence qui sont légitimes: • l'exercice de la justice s'achève par une violence (exécution ou internement d'un condamné); • le maintient de l'ordre suppose l'emploi éventuel de la violence (forces de police); • la guerre a obligé les citoyens en déploie1!1ent d'une violence qui devient légitime parce qu'elle est ordonnée par l'Etat lui-même.

II.

Pouvoir et usage légitime de la violence - Justice, police, armée= institutions de l'État.

- Ce dernier interdit les violences privées, mais se réserve le monopole de la violence, qui devient dès lors légitime (cf aussi bien le Léviathan que le Contrat social).

- Ge qui change la nature de cette violence étatique, c'est qu'elle est au service de l'Etat, c'est-à-dire de l'ensembl!! des citoyens, devant assurer leur sécurité (tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Etat) - par opposition à la violence privée qui s'exerce toujours soit aux dépens d'un individu, soit à ceux de tous les citoyens puisqu'elle conteste Ja Loi.

- La violence de l'Etat peut donc se justifier d'un maintien de l'égalité (tous sont égaux devant elle et risquent également de la subir en cas de désobéissance aux lois) et de la liberté publique (étant une violence anonyme, elle ne favorise ou ne devrait favoriser, aucun citoyen).

III.

Pouvoir et menace - La violence légale est synonyme de l'État., On peut alors : • soit considérer (thèse marxiste) que l'Etat n'est jamais autre chose qu'un État de classe, ce qui a pour conséquence que sa violence «légale» ~st une forme d'oppression puisqu'elle joue en faveur des dominants.

A cette 97. »

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