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LA VIOLENCE DES SURVEILLANTES DES CAMPS DE CONCENTRATION NATIONAL-SOCIALISTES (1939-1945) : RÉFLEXIONS SUR LES DYNAMIQUES ET LOGIQUES DU POUVOIR

Publié le 01/02/2023

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« LA VIOLENCE DES SURVEILLANTES DES CAMPS DE CONCENTRATION NATIONAL-SOCIALISTES (1939-1945) : RÉFLEXIONS SUR LES DYNAMIQUES ET LOGIQUES DU POUVOIR Entre l’automne 1942 et le printemps 1944 dans le camp de concentration et d’extermination de Majdanek dirigé par Heinrich Himmler a eu lieu une étude qui a mené à une comparaison de deux différents cas par rapport à la violence venant des femmes qui surveillent le camp.

En tenant compte du fait que le règlement du camp donnait certes aux surveillantes comme, le droit de punir les prisonniers sans franchir la procédure stricte .

Ces femmes n’ont officiellement jamais eu le droit de les violenter arbitrairement, et moins encore de les tuer(les pistolets de service devaient seulement servir pour se défendre).

Leur tâche principale était d’assurer une surveillance et une gestion ordonnées du camp.

Mais malgré ces instructions et l’interdiction de toucher aux prisonniers, le personnel de garde exerçait son travail quotidien de manière brutale et sanglante.

C’est pourquoi l’intervention de deux cas dont La Viennoise Braunsteiner Hermine et la Berlinoise Ehlert Herta qui étaient toutes deux des surveillantes au Camp de Ravensbrück.

A la question de savoir pourquoi elle s’était retrouvée dans ce camp ? Comment menaient- t- elles à bien leur travail ? Comment exerçaient-elles leur pouvoir sur les prisonniers ? tout en comparant leur différent comportement pour une qui battait les prisonniers à mort et l’autre qui était jugée trop douce. Créé en mai 1939, Ravensbrück fut le premier véritable camp de concentration SS pour femmes,Heinrich Himmler le chef de la SS, l'avait décrété lui-même : les prisonnières de sexe féminin devaient être encadrées par des femmes et l’organisation de ces camps était à peu près similaires à celle des camps de concentration pour hommes instauré en 1933-1934.

Afin de recruter le plus de femmes pour ce travail, II des annonces: un travail « facile » et « bien rémunéré » voilà comment les recruteurs nazis vantaient les postes de surveillantes dans les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Nombreuses sont les ouvrières et les femmes de chambre ayant cédé à cette publicité, une embauche qui les projeta dans l'« univers concentrationnaire » mais loin de rejeter la violence des camps, la majorité d'entre elles devinrent les actrices actives des brimades et des brutalités quotidiennes qui coutèrent la vie à des dizaines de milliers de prisonnières.

Ainsi, dans le camp de concentration et d'extermination de Majdanek, les deux tiers des victimes (estimées à 78 000 personnes, dont 59 000 d'origine juive) ne sont 1 mortes ni dans les chambres à gaz, ni sous le feu des commandos d'exécution, mais en raison des conditions d'hygiène désastreuses, des mauvais traitements et des brutalités quotidiennes du personnel de garde féminin tout autant que masculin.

Une démesure qui oblige à se demander comment ces.... »

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