Ukraine (1994-1995)
Publié le 30/09/2020
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Ukraine (1994-1995)
Après la chute de 43% du PNB entre 1990 et 1993, la situation de l'Ukraine a
continué à se dégrader.
Si le taux de chômage est resté quasi nul, on a estimé
que 20% à 40% de la main-d'oeuvre était au chômage technique et beaucoup de
salariés n'ont pas reçu leur salaire pendant plusieurs mois.
La tenue d'élections législatives (mars-avril 1994) et présidentielles
(juin-juillet 1994) a permis une clarification de la scène politique.
L'ouest du
pays a massivement voté pour les nationalistes tandis que le Sud et l'Est se
sont montrés favorables au Bloc de gauche, et en particulier au Parti communiste
ukrainien, reconstitué peu avant les élections.
La majorité des élus provenant
des diverses nomenklaturas locales s'était présentée sous l'étiquette
"indépendante".
Les élections présidentielles ont confirmé la cassure du pays.
Leonid
Kravtchouk, un apparatchik reconverti tardivement dans le nationalisme et
bénéficiant surtout d'appuis dans l'ouest du pays, a obtenu 45,06% des voix,
contre 52,15% pour Leonid Koutchma.
Lors de sa campagne électorale, ce dernier
avait prôné l'instauration d'un pouvoir exécutif fort et la nécessité d'un
rapprochement avec la Russie.
Après son élection, il s'est doté d'une équipe issue de la nomenklatura
économique, russophone, jugée compétente et décidée à promouvoir la politique
prônée par le FMI.
L.
Koutchma a cherché à renforcer son pouvoir, ce qui, au
début, a provoqué quelques tensions avec le Parlement.
Le président est parvenu
ensuite à convaincre plusieurs députés "indépendants" d'appuyer sa politique.
Cette évolution a contribué à affaiblir le poids du Bloc de gauche et à
renforcer celui des "réformateurs", appuyés par les nationalistes.
Le 11 octobre
1994, les députés ont approuvé le programme présidentiel de réformes économiques
défendant l'option du marché.
Le 19 octobre, ils ont adopté une loi prévoyant la
privatisation des terres.
Le Premier ministre Vitali Massol, qui hésitait à
appliquer les mesures d'austérité prônées par L.
Koutchma, a démissionné le 1er
mars 1995.
Son gouvernement a fait de même le 4 avril, à la suite d'un vote du
Soviet suprême.
Le 6 avril, après des promesses du FMI et d'autres organismes internationaux et
portant sur le déblocage de crédits (5,5 milliards de dollars), les députés ont
adopté un budget d'austérité.
Cette politique prévoyait une baisse du taux
d'inflation, devant passer de 11,4% en mars 1995 à 1% à la fin de l'année.
Cette
évolution s'est heurtée à une résistance des députés de gauche.
Certains députés
nationalistes se sont montrés réticents à l'application d'une politique jugée
trop soumise aux intérêts des centres financiers internationaux.
Le nouveau
Premier ministre, Yevhen Martchouk, nommé le 9 juin 1995, a formé un
gouvernement de "notables", apparemment décidé à mener une politique économique
correspondant aux voeux du président.
Afin d'obtenir une aide économique occidentale, Kiev a entrepris de négocier la
fermeture de la centrale de Tchernobyl, responsable de la catastrophe nucléaire
de 1986.
L'évolution de la situation économique semblait surtout dépendre des
rapports avec la Russie, d'où est importée la majorité de l'énergie du pays.
Les
négociations ukraino-russes présentent deux volets, économique et politique,.
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