Databac

UE LIBRE : GEOPOLITIQUE

Publié le 09/10/2023

Extrait du document

« UE LIBRE : GEOPOLITIQUE Examen de 2h : question de cours, étude de documents (tableau, cartes etc), même logique que documents qu’on a INTRODUCTION Même si aujourd’hui il y a une tendance à un certain consensus, il y a néanmoins des positions très fortes de conflits.

Un autre grand géographe, JACQUES LÉVY, a parlé d’une géographie du cynisme. 2EME ELEMENT : l’espace n’est pas neutre, il y a des valeurs, il est porteur de temps, de mémoire, d’amour.

Il y a ainsi des éléments qui varient selon l’espace et le temps donc une relativité géographique, temporelle, spatiale. AUTRE ELEMENT : tout ce qui est conscient et inconscient, il y a du conscient mais également une part d’inconscient qui est la construction de l’Homme, il y a une part de construction sociale, le lieu où on a grandi, selon le milieu social (comme en Iran qui est un pays pauvre), le type d’éducation, selon les différents vécus (par ex : Vladimir a toute une histoire, a été dans le KGD, travaillé en Allemagne de l’Est), l’idée d’unité, de nationalisme. François MITTERAND avait une certaine idée de l’Allemagne et de la Serbie, a grandi dans l’entre 2 guerres avec une certaine vision de la Serbie, entrainant un certain positionnement. Comme avec l’Alsace, 30 ans après ce n’est pas la même psychologie sociale entrainant une part d’inconscient portant sur des choses pas forcément conscientisé. L’objectivité, est rare car il y a différentes versions et cela même chez les auteurs, différentes influences comme le marxisme par exemple.

Il y a aussi toute une subjectivité objectivé, on joue sur les chiffres, les mots.

Si on est un grand acteur au sens politique, géopolitique, il faut toujours que les autres aient l’impression que nous sommes en train de dire la vérité.

Dans la stratégie, nous donnons une certaine vérité, c’est pour cela qu’il y a des confrontations.

Souvent ils ne disent pas tout, ils prévoient un temps de coup, ce sont des joueurs d’échec.

Il a plusieurs buts en tête. L’empathie c’est le fait de se mettre à la place des autres, très souvent est dans le collectif. Ex : guerre Ukraine, forêt amazonienne, ouïgours Ex : Ukraine : cela s’est manifesté par le soutien de tous les États membres de l’UE, on a également joué sur l’opinion publique, la sensibilisation mais on va être plus ou moins sensible ce qui est normal, rien n’est juste tout est inégal On a également été sensibilisé avant les ouïgours sur le Tibet. Cette vision emphatique est très subjective et donc en termes d’analyse, celle-ci sera moins objective.

Inversement, traditionnellement on a de l’empathie pour les Arméniens c’est-àdire 110/120 ans, dès fin 19ème ont les soutient.

Il n’y a pas de bon dans ce système un peu cynique.

Le Kurde depuis des dizaines d’années est victime de plusieurs choses.

Tout le temps il y a plusieurs façons de dire. Il y a très souvent une pluralité des causes, YVES LACOSTE avait travaillé sur la Macédoine, chacun avait une lecture différente du même espace. 1 La géographie comme la géopolitique sont des disciplines modestes dans le sens où ce sont des photographies à un moment donné. Habituellement, car il n’y a pas d’absolu ou tout le monde ne va pas le dire, on distingue 2 GEOPOLITIQUES : • Une géopolitique interne au sens à l’intérieur d’un État • Une géopolitique externe Distinction fortement faite par l’Institut de géopolitique a saint Denis. CHAPITRE 1ER PERCEPTIONS ET HISTOIRE DE L’APPROCHE GEOPOLITIQUE On va s’intéresser aux débats, conflits avec des positionnement d’écoles, de personnes. Aujourd’hui globalement il y a un certain consensus sur l’utilisation du mot géopolitique mais c’est assez récent. 1) La concurrence des appellations Il y a des positionnements et utilisation du choix des termes est déjà un positionnement, les termes ne sont pas neutres. a) La géographie politique Pour certains, il n’est pas nécessaire de parler de géopolitique, il n’est donc pas nécessaire d’utiliser ce mot, car on a déjà ce qu’il fallait, c’est ce qu’on appelle la géographie politique permettant de donner un regard politique à l’histoire. La géographie a été longtemps beaucoup moins politisé que d’autres sciences comme la sociologie, de grands géographes étaient marxistes comme LACOSTE. Pour ceux qui défendent la géopolitique, la géographie politique est seulement un volet, un champs, une partie de la géopolitique.

Concrètement, il s’agit d’une géographie électorale s’intéressant par définition aux élections mais des résultats d’élections ne sont que la partie émergée du champs.

Il y a des enjeux, des stratégies (conquêtes, maintient), des assises, des bastions (ex: autour de Paris ceinture/banlieue rouge qui est un bastion communiste), il faut un certain nombre d’années d’élections, la banlieue rouge commence en 1929 et surtout en 1935, des fiefs (= cela peut être une localité, c’est plus personnalisé que le bastion, il y a une personnalisation parfois même une personnification) , on est sur une géographie électorale plus précise ici, à une échelle plus fine avec des zones fortes. Évidemment il y a des stratégies, des attentes, des intentions, tout un tas d’éléments correspondant. Les géographes se sont intéressés depuis longtemps à cette question avec un auteur précurseur ANDRÉ SIEGFRIED, géographe du 19ème et en 1913 il s’intéresse à la géographie électorale avec « tableau politique de la France de l’Ouest », il étudiait les votes notamment la Bretagne, la Vendée, à l’époque c’est ce qu’on appelait un vote conservateur, très catholique et pratiquante 2 b) La géostratégie Là aussi, pour certains plutôt des militaires, la géostratégie et la géopolitique sont proches voir la même chose.

Chez les géographes, certains se sont amusés à distinguer géostratégie et géopolitique comme PAUL CLAVAL avec des aspects qui dépassent le militaire et le géographique mais un regard très spatial.

D’un côté, les forces en jeu, de l’autre les moyens étant quantitatif et spatiaux. Les forces en jeu ne sont pas uniquement les militaires, c’est aussi la population, les villes et bien sûr dans les différents types d’armées, PAUL CLAVAL, 3 GRANDS TYPES D’ACTION : • La localisation des ressources à la disposition des acteurs • La mobilisation affective par rapport à certains territoires (attachement à la patrie, la légitimité de l’appartenance, la défense de tel ou tel espace, toute la stratégie suisses est basée la dessus = armée de défense • Les jeux géographiques : éloignement, proximité, climat, dissimulation, la topographie (= particularité géographique dans l’espace, les différentes formes et reliefs terrestres) = AUCUNS de ces facteurs n’est absolue, il y a également de la psychologie sociale.

En 1991, il y a un bombardement à l’américaine en Irak par schako ??, cela avançait très vite car il n’y avait pas résistance, c’est une erreur de la topographie mais également de stratégie car ils ne pensaient pas que les autres allaient se battre facilement. Les militaires français se sont installés la bas mais ont sous-estimé la capacité des Vietnamiens a transporté du matériel.

La topographie joue. La logistique est parfois également sous-estimée qui correspond aux matériels mais pas seulement comme les munitions, nourriture.

Les Russes au début avaient bien avancé mais avaient pas prévu le reste, il faut souligner l’importance de cette logistique. Il a admis que tout ce qui est autour de la doctrine mais aussi les aphorismes (c’est comme un slogan, une courte phrase qui permette de mobiliser, Ex : la ligne bleue des rouges, l’Amérique aux américains), Kathryn, massacre faut armée soviétique sur les élites polonaises.

Du temps de l’union soviétique, il y avait les frontières de l’intérieure et de l’extérieure.

Dans les grandes doctrines : la doctrine du contingent = aux EU pour prévenir le communisme pour éviter qu’il se propage, le panarabisme.

Pour faire contrepoids au contingent, les soviétiques avaient la doctrine Jdanov qui disait que l’affrontement avec le camps de l’Ouest s’achèvera par la destruction de l’autre, il y en a qu’un qui gagne. A nouveau, pour les tenants de la géopolitique, la géostratégie n’est qu’une partie, qu’un volet, morceau de la géopolitique, c’est l’élément plus diplomatique, plus étatique, plus militaire de la géopolitique c) La géopolitique Pour YVES LACOSTE, la géopolitique est l’étude des rivalités des pouvoirs sur des territoires. 2) Les temps et les périodes de la géopolitique Globalement, la géopolitique a toujours existé même si ce n’était pas une discipline/ approche.

Le mot en lui-même apparait à la fin du 19ème siècle.

A ce moment-là, la 3 perception est très étatique et très nationaliste.

Au cours du 20ème siècle, ce terme va connaitre plusieurs périodes de très fortes valorisations et de très fortes dévalorisations. a) Naissance et déviance NAISSANCE Avant la 1ère guerre mondiale, cette vision étatique est essentiellement présente sous les grandes puissances., en Europe, aux Etats-Unis et éventuellement au Japon.

Les États Unis, fin 19ème avaient fini de conquérir ce qu’il appelait la frontière et c’est une puissance a en devenir notamment car elle devient la 1ère puissance économique mondiale, elle cherche notamment désormais à s’étendre en outre-mer Ex : au travers de la guerre américano espagnole 1898, elle récupère les Philippines, cuba ce qui est une.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles