Aide à la dissertation: libre arbitre et nécessité

« Aide à la dissertation : la liberté Vous trouverez ci-dessous des références pour vous aider.

Vous pouvez aller lire les textes que je vous recommande. Ne recopiez pas les éléments de ce document dans votre dissertation.

Vous pouvez vous inspirer de ces idées mais elles ne sont pas assez développées en l’état (volontairement) pour constituer votre dissertation (et je veux vous noter sur votre réflexion, au bac vous n’aurez pas forcément plein de références et il faudra que vous trouviez des arguments par vous-mêmes). Vous pouvez aller lire les textes et vous servir de ces références mais vous pouvez aussi ne pas les suivre, il n’y a aucune obligation. Bon courage. Problème général : si on reconnaît à l’homme le libre-arbitre, on le soustrait à l’ensemble des phénomènes naturels que l’on explique par des lois.

Tout dans la nature arrive selon un ensemble de causes antécédentes, pourquoi en serait-il autrement pour l’homme ? Quelles raisons avons-nous de croire que l’homme est cause première de ses choix, que ses décisions ne sont pas déterminées en amont par des éléments sur lesquels il n’a pas de prise ? Tout ce que l’on observe dans la nature c’est un enchaînement de causes et d’effets, l’homme est une partie de la nature, il est possible que ses choix ne soient que l’effet de causes antérieures qu’il ne maîtrise pas, ne connait pas. I. L’existence du libre-arbitre est une évidence et une nécessité ⇨ L’auteur qui défend l’évidence du libre-arbitre c’est Descartes, dans la Lettre au père Mesland (9 février 1645). Il distingue 3 degrés de liberté, de la liberté la plus faible à la liberté la plus forte : 1/La liberté d’indifférence (choisir entre 2 options égales, choix arbitraire) 2/La liberté de faire le meilleur (choisir l’option jugée préférable) 3/La liberté de faire le contraire de ce que nous avons jugé bon, de ce que notre pente naturelle nous inclinerait à faire spontanément, simplement pour affirmer son libre-arbitre. Thomas d’Aquin dans la Somme théologique, défend la nécessité du libre-arbitre, pour 2 raisons. Une raison a posteriori : si l’homme ne choisissait pas librement ce qu’il fait, il n’y aurait aucun sens à le punir ou à le récompenser, or on le punit et le récompense, donc l’homme choisit librement.

(Ici « a posteriori » car on observe ce qui se passe dans le monde et on en conclut l’existence du libre-arbitre). Une raison a priori : l’homme est un être de raison, or le concept d’être rationnel comprend l’idée d’un être capable de collecter des données puis de délibérer pour savoir comment agir.

Si l’homme n’est pas libre de choisir, pourquoi possède-t-il cette faculté de délibérer ?. »