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Turkménistan (2001-2002) Purges dans l'appareil d'État

Publié le 27/09/2020

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« Turkménistan (2001-2002) Purges dans l'appareil d'État Le Turkménistan est un des rares pays d'Asie centrale à ne pas avoir tiré bénéfice des conséquences des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, confirmant son isolement croissant.

Achkhabad entretenait de bonnes relations avec le régime des taliban, dans la perspective de l'exportation de son gaz naturel vers le sud grâce à un accord avec Kaboul.

Pris à contre-pied par l'offensive américaine de l'hiver 2001-2002, le Turkménistan n'a même pas été sollicité par Washington pour servir de base arrière aux troupes alliées, d'autant que l'implantation des taliban dans la partie de l'Afghanistan frontalière avec le Turkménistan était faible et n'a pas donné lieu à des combats significatifs.

Pour tenter de redorer son blason, le président Separmourad Nyazof a organisé à Achkhabad fin avril 2002 une conférence des États riverains de la mer Caspienne, mais aucun accord n'a été trouvé sur le statut de cette mer recelant d'importantes richesses naturelles. En février 2002, l'ambassadeur turkmène en Israël et en Turquie, Nurmuhammet Hanamov, a fait défection.

Une série de purges s'est ensuivie dans l'appareil d'État.

Tagandurdy Haliev a été nommé président du Parlement, Rejepbay Arazov, ministre de la Défense et Poran Berdyaev chef de la Sécurité.

La fréquence des changements intervenant dans l'appareil semblait indiquer une certaine nervosité dans la direction politique, d'autant que l'opposition, très affaiblie par la répression, s'est trouvé un porte-parole en la personne de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Cheykhmouradov, qui a effectué durant l'année plusieurs tournées dans les pays occidentaux.. »

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