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Turkménistan (1994-1995)

Publié le 27/09/2020

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« Turkménistan (1994-1995) Sur le plan intérieur, le Turkménistan s'est orienté en douceur vers un régime de président à vie.

Separmourad Nyazov, désormais désigné sous le titre de Turkmanbashi ("dirigeant des Turkmènes"), a fait proroger, début 1995, son mandat présidentiel par référendum jusqu'à l'an 2000. Aucune opposition ne s'est ouvertement manifestée dans le pays, tandis que deux opposants notoires, H.

Soyounov et M.

Esenov, étaient arrêtés à Moscou par le FSK (service russe de contre-espionnage), en novembre 1994.

Aux élections législatives du 11 décembre 1994, le président a nommé les 50 candidats aux 50 sièges à pourvoir.

Malgré la richesse potentielle du pays, le taux officiel du manat était, en janvier 1995, 23 fois inférieur à son taux réel (10 manats contre 230 en 1994).

La situation économique du Turkménistan restait cependant nettement meilleure que celle des autres pays de la CEI (Communauté d'États indépendants). Sur le plan extérieur, le Turkménistan a tenu à marquer sa spécificité sur l'échiquier politique de l'Asie centrale, notamment en évitant de participer aux réunions de la CEI, dont il fait partie, ainsi qu'aux différents "sommets" des républiques d'Asie centrale.

Il entend ainsi assumer ses relations avec la Russie et ses voisins sur le mode bilatéral.

Mais, très préoccupé de se désenclaver et d'exporter son importante production de gaz, il mène une politique active envers ses voisins du Sud.

Jusque-là, son gaz a essentiellement été vendu à l'Ukraine, qui ne payait pas, et la gestion du contentieux a été prise en charge par Moscou.

En août 1994, une visite officielle du président Nyazov en Iran a permis de resserrer les liens entre les deux pays.

En conséquence, Téhéran a annoncé, en avril 1995, que le raccordement ferroviaire entre la frontière irano-turkmène et le port de Bandar Abbas, dans le golfe Persique, serait bientôt achevé.

Les États-Unis se sont toutefois opposés à tout financement international d'un gazoduc traversant l'Iran.

Par ailleurs, le président a entrepris en vain de réconcilier les deux chefs afghans, Ismaïl Khan et Rashid Dustom, qui tiennent les régions au sud de la frontière turkmène.. »

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