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Tristan L'HERMITE: Le promenoir des deux amants (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Outre ses œuvres lyriques, Tristan l'Hermite (v.

1600-1655) est également connu pour avoir composé des pièces dethéâtre et pour être l'auteur a" une autobiographie picaresque, Le Page disgracie. Célébration de la beauté Le Promenoir des deux amants propose une promenade au milieu d'un paysage pastoral dont les lieux traditionnels sont successivement énumérés : la grotte, la rivière, les parterres de fleurs, le petit bois, le chêne.

Il s'agit d'unendroit préservé et inviolé, seulement habité d'oiseaux, qui n'est pas soumis aux intempéries, mais qui demeure dansun éternel printemps.

L'amant s'y promène avec sa bien-aimée, Climène, à laquelle il ne s'adresse qu'à deux reprises.Il nomme les différentes parties de son corps : ses yeux, ses cheveux, son visage, ses mains, sa bouche, qu'il décriten harmonie avec le cadre environnant.

Dans ce paradis de l'harmonie parfaite, les amants jouissent de secontempler eux-mêmes, participant à la beauté générale.

Dans la dernière strophe, l'amant, abandonné au baiser, serappelle cependant sa condition mortelle.

Seule la mort, en effet, paraît être en mesure d'éterniser ce séjour. L'invitation à l'amour Le poème de Tristan l'Hermite fut inclus dans le recueil Les Amours de Tristan, publié en 1633.

Il s'agit d'une ode composée de vingt-huit strophes comportant chacune quatre vers octosyllabiques aux rimes embrassées.

Le poèmeest essentiellement descriptif, mais convoque également tout un univers de références mythologiques, aisémentidentifiables : Narcisse disparu, une Diane paisible, Vénus en compagnie d'Anchise.

L'idéalisation de la femme aiméedénote l'influence de Pétrarque.

L'amante n'offre aucune résistance dans la mesure même où, rêvée et abstraite,elle repose sur un effet d'absence.

Grâce aux tensions internes des nombreuses antithèses et des hyperboles, la «promenade » verbale progresse sans que le lecteur se lasse, aidé en cela par l'harmonie rythmique qui scande lesvers.

Tout cède ici à l'émerveillement devant le spectacle de la beauté, dont on retient le déploiement fastueux etauquel on se réjouit de participer soi-même.. »

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