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Timor oriental (2000-2001): Une scène politique très divisée

Publié le 27/09/2020

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« Timor oriental (2000-2001): Une scène politique très divisée Tout était à créer dans le futur État de Timor oriental : écoles, transports, police, tribunaux...

Confrontée à cette tâche sans précédent, l'Administration transitoire des Nations unies à Timor oriental (UNTAET) faisait l'objet de critiques.

Au congrès du CNRT (Comité national de la résistance timoraise) d'août 2000, Xanana Gusmão, qui a failli démissionner de sa présidence, a prôné l'unité nationale et la réconciliation mais sans réduire les tensions entre les divers groupes politiques (Fretilin - Front révolutionnaire du Timor oriental indépendant -, Union démocratique timoraise - UDT -, Parti socialiste timorais - PST -, Union démocrate chrétienne - UDC -, Parti social-démocrate - PSD -, partis pro-indonésiens et mouvements de jeunesse).

Le 23 octobre 2000, un Conseil national (CN) de 36 membres (13 politiques, 13 régionaux, 10 organisations civiles et religieuses), tous timorais, a été créé comme une sorte de Parlement, sous la présidence de X.

Gusmão.

En mars 2001, le CN et l'UNTAET ont fixé au 30 août suivant l'élection d'une Assemblée constituante de 88 membres disposant de trois mois pour adopter une Constitution, l'indépendance devant être proclamée début 2002.

Le 28 mars, X.

Gusmão a démissionné du CN, toujours divisé et accusé d'immobilisme.

Son successeur, José Ramos-Horta, a lui-même été remplacé deux jours plus tard par Manuel Carrascalão. Le problème des réfugiés est-timorais détenus en Indonésie (Timor occidental) n'a pas été résolu.

160 000 ont rejoint Timor oriental, mais il en resterait encore 100 000 de l'autre côté de la frontière.

Les milices indonésiennes sont demeurées actives, organisant des incursions meurtrières.

L'assassinat de trois employés de l'ONU à Timor occidental, en septembre 2000, a montré que les protestations du président indonésien Abdurrahman Wahid restaient lettre morte. Le retrait de l'ONU, qui exige le démantèlement des milices, a enlevé aux réfugiés leur seule protection.

Jugés à Jakarta, les meurtriers n'ont été condamnés qu'à quelques mois de prison.

D'une manière générale, le pouvoir indonésien s'est montré incapable - faiblesse ou mauvaise volonté ? - de faire justice des crimes perpétrés à Timor oriental, comme l'a confirmé l'impudence d'Eurico Guterres, chef de milice connu pour ses appuis politiques, arrêté puis relâché en octobre 2000.

Timor oriental s'est porté candidat pour entrer à l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique). Avec 70 % de chômage et d'analphabétisme, et aussi 70 % de destructions, Timor oriental est resté très dépendant de l'aide internationale : 522 millions de dollars pour la période transitoire de trois ans ont été promis par les pays donateurs, réunis à Tokyo en décembre 1999.

Les principales ressources du pays, en dehors du café, sont le pétrole et le gaz naturel de la fosse de Timor.

Le voisin australien avait signé en 1989 un accord de partage de ces ressources avec l'Indonésie.

Regénociant avec âpreté, l'Australie a fini par accepter une limite maritime laissant à Timor oriental la partie la plus riche et 90 % des revenus.

Le traité sera signé après l'indépendance.

Timor peut ainsi espérer des rentrées de 150 millions de dollars par an.. »

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