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Autriche (2000-2001): Très fort clivage de la scène politique

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450162.txt[12/09/2020 18:50:51] Autriche 2000-2001 Très fort clivage de la scène politique L'isolement diplomatique de l'Autriche et la bipolarisation politique à l'intérieur du pays ont jeté une ombre sur la vie politique du pays en 2000.

Les mesures bilatérales ( "sanctions") prises par les quatorze autres États membres de l'Union européenne (UE) à l'encontre de la coalition gouvernementale formée, le 4 février 2000, par le Parti populaire d'Autriche (ÖVP, conservat eur) et le Parti libéral d'Autriche (FPÖ, populiste), en raison du caractère extrémiste de droite de ce der nier, n'auront été levées qu'au mois de septembre de la même année.

Parallèlement, 2000 aura vu s'aggra ver la tension régnant entre le pouvoir et son opposition, à savoir le Parti social-démocrate d'Autriche ( SPÖ) et les Verts.

La levée des mesures de boycottage à l'égard de l'Autriche a é té la conséquence du rapport rendu par une commission de "trois sages", à la demande de ces quatorze État s, qui, tout en définissant le FPÖ comme un "parti populiste de droite aux caractéristiques extrémist es", a établi qu'il n'y avait pas eu d'atteintes délibérées aux droits de l'homme en Autriche.

Selon les "trois sages", les mesures des Quatorze ont d'abord eu un effet positif sur la vigilance politique intr a-européenne, mais elles se seraient révélées contreproductives sur le long terme et devaient à c e titre être levées.

La vie politique intérieure a également été marquée par u ne série de défaites électorales pour le FPÖ.

Encore au printemps 2001, il a perdu des voix par rapport à ses score s précédents aux élections des "collèges ouvriers" (Arbeiterkammer).

Cette tendance était dé jà perceptible lors des élections parlementaires des Länder de Styrie et de Burgenland (automne 2000) et s'est vérifiée en mars 2001 lors des élections régionales de Vienne.

Si le SPÖ et l'ÖVP ont e nregistré tantôt des reculs tantôt des progressions, les Verts ont, quant à eux, remporté des succès d ans tous les scrutins de la période.

Sur le plan économique, l'Autriche suivait de près la tendance eur opéenne.

Tandis que le taux de chômage est resté largement inférieur à la moyenne de l'UE, la croissance économique correspondait à peu près à la moyenne des Quinze.

L'objectif du gouvernement de ra mener à zéro le déficit budgétaire du pays a conduit à des mesures de rigueur qui ont alimenté les dé bats politiques.

Certaines, comme la mise en place d'un impôt pour pouvoir profiter des soins en hôpital de jour (Ambulanzgebühr), ont été particulièrement controversées, suscitant parfois un recours devan t la Cour constitutionnelle.

Parmi les autres projets sujets à controverse figurait la fiscalisati on des pensions d'invalidité.

Le gouvernement a en revanche fait preuve d'une relative générosité : soutenu par la majorité parlementaire, il a décidé d'élargir les catégories béné ficiant d'allocations familiales aux mères et aux pères célibataires.

L'attitude des syndicats, qui voyaient dans la politique gouvernementale un renoncement au dialogue social, a eu tendance à se durcir sensiblement.

Cela n'avait conduit à aucun conflit social significatif en 2000 et durant le premier semestre 2001, mais une montée de la tensio n se faisait sentir, notamment dans les milieux scolaire et universitaire, après l'annonce de progra mmes de réforme de l'enseignement et de restriction budgétaire.

La question des conséquences économiques, sociales et culturelles de l'élargissement de l'UE, qui avait été au centre des débats lors de la campagne pour les électi ons générales de 1999, est passée à l'arrière- plan en 2000.

Le FPÖ, qui avait exprimé de violentes critiques à l'encontre de l'intégration des États anciennement communistes d'Europe centrale et orientale, a modéré son propos, notamment parce que l'ÖVP, son partenaire de coalition, est un fervent partisan du proces sus.

L'autre raison en était que sa dernière tentative pour faire lever un mouvement de rejet de l'éla rgissement, lors des élections au Burgenland de décembre 2000, n'a pas eu d'écho dans la population. Les relations de l'Autriche avec ses voisins candidats à l'entrée dans l'UE n'étaient cependant pas exemptes de tensions.

La construction d'une centrale nucléaire tchè que à Temelin, tout près de la frontière, a été sévèrement critiquée par l'Autriche ( qui a renoncé à produire de l'énergie nucléaire sur son territoire).

Les manifestations bloquant la frontière austro-tch èque ont contribué à la tension des relations entre les deux pays.. »

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