Thoutmès III
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Thoutmès III
vers 1504-1450 av.
J.-C.
Thoutmès III devint pharaon d'Eg y pte à l'â
ge de dix ans.
Pendant vingt ans, il n'e x erça
aucune puissance véritable , sa tante et belle
mère Hatchepsout , rusée et despote , s'étant
nommée reine
à sa place.
Elle lui accorda de
porter
le titre de corégent et de pratiquer les
arts royaux du tir
à l'arc et de l'équitation.
Il
fut aussi instruit dans le métier des armes.
Hatchepsout gardait pour elle-même
le rôle
de pharaon, et ce n'est qu'après sa mort que
Thoutmès exerça enfin
la puissance d'un
pharaon , rôle auquel
il était préparé .
Il bâtit
un immense empire grâce
à ses connaissances
des affaires militaires.
Il devint un homme
d'Etat compétent , un bâtisseur, et même un
protecteur des arts.
Beaucoup
le considèrent
comme
le plus grand des pharaons.
Thoutmès arriva au pou voir à un moment
critique de l'histoire égyptienne .
Son grand
père Thoutmès
rer avait conquis la plu s gran
de partie de la Syrie durant son règne et l'a
vait soumise à la domination égyptienne.
Hatchepsout
n'a v ait pas accordé assez d'at
tention aux affaires de l'Etat, et
la puissance
égyptienne avait fort diminué.
Comme
les
ennemis de l'Eg ypte av aient conclu un pacte
et menaçaient
de conquérir la contrée, une
armée égyptienne partit ver s la Syrie .
Thout
mès III lui-même en était le stratège et le gé
néral en chef.
Par la victoire de Megiddo,
presque toute la Syrie fut soumise à l'Egypte .
En une deuxième opération militaire, Thout
mès III conquit le royaume du Mitanni, en
Ci-de ssus , à gauche : Un portra it
d e Tho utm ès III.
S o us son r ègne, I'Egypte ancie nn e atteig n it son
apo gée de puissan ce e t d e consi d ération , aussi bien cultur e lle
ment que milita ir e m ent .
Bi en que
I'E gypte
restât une pui ssan ce im
portan te dans les s'iècles à venir ,
elle ne retrouvera jamais plus l'in fluence qu 'elle eut sou s Thoutm ès III.
Ci-des s us: Thoutm ès III fit dre s
ser cet obélisque, la célè br e "A i g uille de Cl éopâ tr e", a ctuell e
ment sur un quai londoni en .
A droite : Détail d'un autre obé
lis
que, repré sentant la b elle-mère de
Thoutmès , la reine Hatch ep sout .
De son viv ant , elle avait la puis
sance réelle, Thoutm ès n 'a y ant
que
le t itre de phara on .
Cett e si
tuati on dura v ingt ans.
A prè s la mort d'Hatchepsout , il put exe r cer enf in le pou v o ir .
Thoutmès III es t con sid ér é, par beau coup
d'hi storien s, comme le s ou verain qui a eu le plus d'influence sur le
d év eloppemen t de la cultur e, par mi tous les pharaon s de I'E gy pte
ancienne .
Mésopotamie sur la rive orientale de l'Eu
phrate.
Il fit construire des pontons et les
transporta sur des chars à boeufs vers la rive
du fleuve.
Les Mitannis furent défaits lors du combat
qui eut lieu sur la rive orientale.
Thoutmès
revint triomphalement à Thèbes, capitale
si
tuée sur le Nil.
Il y dédia des prisonniers et le
butin à Rê, ou Râ, le dieu-Soleil, prin
cipale divinité égyptienne.
Thoutmès III entreprit dix-sept campagnes,
afin de conquérir et de fixer un royaume qui
s'étendait à l'est , de l'Euphrate à la Méditer
ranée , et de l'actuel Liban
jusqu'à la Nubie,
qui constitue la partie septentrionale de l'ac
tuel Soudan.
Il maintint l'union dans
le
royaume par un système de gouvernement
original.
Chaque chef local pouvait rester au
pouvoir, mais son
fils ou son héritier était
emmené en Egypte comme otage.
Ces otages
qui recevaient une éducation à la cour égyp
tienne, étaient imprégnés des modes de pen
ser et d'agir des Egyptiens et lorsque
le temps
était venu pour eux de prendre
le pouvoir
dans leur propre pays, Thoutmès III leur ren
dait la liberté.
Partout dans le royaume, des villes-garnisons
et des forts étaient construits
aQx positions
clés, pour s'opposer à une révolte éventuelle
d'un Etat vassal.
Les chefs locaux juraient de
préserver la paix.
Tous
les Etats étaient tribu
taires de l'Egypte.
Thoutmès III
se servait
des richesses pour stimuler
les arts.
Il fit bâtir
de grands temples
le long des rives du Nil et
ajouta beaucoup de bâtiments à l'ensemble
des temples de Karnak, près de Thèbes, qu'il
fit décorer de magnifiques sculptures.
Deux
obélisques de son règne
se trouvent actuelle
ment à Rome et à Istanbul, et ceux d'Hélio-.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le mariage de Figaro, Discours de Marceline, III, 16 (Oui,déplorable...) à (il ne manquera rien à ta mère)
- Explication linéaire n°2 : Molière, Le Malade imaginaire, Acte III, scène 3
- Le Jeu de l’Amour et du hasard- extrait de la scène 8 de l’acte III– récapitulatif de cours pour une analyse linéaire à l’oral
- Analyse Bac de Français : Molière - Le malade imaginaire, III, 4
- Analyse linéaire 1 : Acte III, scène 5 Molière, Le Malade Imaginaire, 1673.