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Le mariage de Figaro, Discours de Marceline, III, 16 (Oui,déplorable...) à (il ne manquera rien à ta mère)

Publié le 26/06/2022

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mariage

« Le mariage de Figaro - Pièce comique de Beaumarchais dont le héros est Figaro, valet du Comte Almaviva. - Figaro doit épouser Suzanne. - Le Comte souhaite séduire Suzanne et emploie toutes les ruses pour y parvenir. - Dans l’extrait qui nous intéresse, à la suite d’un malentendu, Figaro est persuadé que Suzanne lui ment, qu’elle est séduite par le Comte et qu’elle lui a donné rendez-vous dans le jardin pour se donner à lui. - Figaro se rend au rendez-vous pour les surprendre et, encore seul, se livre à un monologue. Problématique : comment Beaumarchais dénonce-t-il les inégalités dans la société du XVIIIème siècle ? I.

Une scène de comédie : L 1 à 6 A.

La déception amoureuse : 1 à 5 1.

Déception ⇒ Le contexte L 1 : didascalie initiale marque la tristesse de Figaro : contexte propice à une lamentation = solitude, promenade, obscurité qui reflète la noirceur de ses pensées et se traduit par l’hyperbole. ⇒ Se traduit par anaphore initiale + injonction lyrique ‘ô’ + tournures exclamatives et modalisateurs dévalorisants. 2.

Préjugé XVIII° : femme perçue comme perfide ⇒ Figaro pensait que Suzanne était différente des autres femmes mais non comme en témoigne la sentence l 1-2 qui montre la vision des femmes au XVIII°. ⇒ Perfide parce que : infidèle (voir question rhétorique l 2) et menteuse (l 2/3) : gradation marquée par des intensifs qui montrent l’ampleur du mensonge : Figaro croit que Suzanne a prévu de le tromper alors même qu’elle se marie avec lui « cérémonie », « donne sa parole ». B.

La jalousie : 5 à 6 1.

Le rival ⇒ Un lettré insouciant : le comte = aristocrate (droit de cuissage) 2.

La colère et la détermination de Figaro ⇒ Colère de Figaro contre son rival se traduit par le terme dévalorisant ‘perfide’ et la tournure exclamative mais aussi en colère contre lui-même comme en témoigne la comparaison dévalorisante avec laquelle il se qualifie. ⇒ La détermination de Figaro d’accepter que sa femme devienne la maîtresse du comte se matérialise par l’apostrophe qui débute par l’adverbe négatif « non » ainsi que par la répétition de la phrase négative « vous ne l’aurez pas ». II.

Une comédie au service de la critique sociale : L 6 à 12 A.

Dénonciation des privilèges de la noblesse : 6 à 9 1.

Tout d’abord Figaro remet en cause les qualités intellectuelles de la noblesse ⇒ Grâce au parallélisme entre « grand seigneur » et « grand génie » + indignation grâce à la phrase exclamative. 2.

Ensuite, il s’indigne des privilèges que les nobles ont acquis sans rien faire et dont ils se targuent ⇒ comme en témoignent l’énumération l 7 et la phrase exclamative. 3.

Enfin, il dénonce une société où le pouvoir et les droits sont basés sur la naissance ⇒ « donné la peine de naître », la richesse et non le mérite ⇒ la question rhétorique remet en cause cette société + la réponse apportée par Figaro montre son dépit et cela se traduit par la dévalorisation de la noblesse avec l’utilisation de modalisateur négatifs : « rien de plus »/ « Homme assez ordinaire ». B.

Dénonciation d’une société qui ne reconnaît pas le mérite : 9 à 12 1.

Figaro, une figure du peuple ⇒ Figaro est toujours en colère : il jure « morbleu », il s’oppose au Comte comme le montre l’antithèse entre « vous » et « moi » et l’expression « tandis que moi ». ⇒ L’opposition pointe l’injustice quant à la question du mérite.

En effet, Figaro explique que pour sortir de l’anonymat (« foule obscure ») et survivre (« subsister seulement ») il a dû faire preuve de qualités intellectuelles (cf réseau lexical de l’intellect « sciences »/ « calculs ») et ces qualités sont nombreuses hyperboles L 11 associées à l’utilisation du pluriel. 2.

Un combat inégal pour le comte ⇒ Menace le comte : l 14 « jouter » + question rhétorique…ironie, il pense que vu son parcours : il est plus fort que le comte.. »

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