Lecture linéaire Le Mariage de Figaro (scène d’exposition)

« Lecture linéaire Le Mariage de Figaro Le mariage de Figaro est une pièce de Beaumarchais publiée en 1778 qui conte les préparations du mariage du valet Figaro et de sa femme Suzanne, entravés par les plans du comte Almaviva qui a des vues sur la mariée.

Dans cette scène d’exposition, Suzanne et Figaro se disputent au sujet de leur future chambre, de cette conversation ressort une révélation étonnante. Comment cette conversation introduit un sujet grave de manière ludique et comique ? I. Un mouvement en deux répliques pour introduire le soupçon. prends de l’humeur – en trois sauts) (Tu a.

Une rupture a la parole bloquée par l’interrogation. Rupture par rapport à l’échange qui était bloqué jusque-là (stichomythies interrogatives et définitive).

Figaro tente désormais de convaincre dans une réplique a deux arguments et deux exemples. b.

Un service prompt. Caractérisation pragmatique de la chambre (espace prive domestique qui tient le milieu des deux chambres des maitres : « qui tient le milieu » passe déjà pour un argument). Rapidité : « elle sonnera » consécutive de « si Madame est incommodée », accentue par « zeste ! en deux pas » associe à « tu es » au présent qui crée un télescopage temporel. c.

Suzanne introduit le doute ironiquement. Elle reprend la réplique de Figaro avec une symétrie (« tinte » ; « zeste » ; « en deux pas » ; « crac ! en trois sauts ») introduite par l’expression « fort bien ». L’utilisation du futur antérieur met en place un récit a suspens. On comprend les intentions grivoises du comte et « bonne et longue » qui caractérise « commission » prend son sens (le comte veut passer plus de temps avec Figaro).. »