Explication linéaire ; le mariage de Figaro ; Acte 1 scène 2

« EL 8 Introduction Beaumarchais né le 24 Janvier 1732 à Paris, est un écrivain français, dramaturge, musicien et homme d'affaires. Éditeur de Voltaire, il est à l'origine de la première loi en faveur du droit d'auteur et le fondateur de la Société des auteurs. Figure importante su siècle des lumières, il est estimé comme un des annonciateurs de la Révolution française et de la liberté d'opinion ainsi résumé dans sa plus célèbre pièce, Le Mariage de Figaro, qui s'inscrit dans une trilogie théâtrale qui s'ouvre sur le Barbier de Séville paru en 1775 et qui se termine sur la Mère coupable, paru en 1792 Cette pièce à été écrite durant le XVIIIe siècle, il appartient donc au mouvement littéraire des Lumières, mouvement qui a produit un véritable bouleversement de la pensée et a ébranlé les certitudes anciennes.

Durant cette période, les Lumières dénoncent au nom de la raison et de valeurs morales les oppressions qui perdurent à leur époque.

Ils contestent la monarchie absolue en revendiquant un contrat social de l'autorité politique.

Cette pièce de théâtre est écrite en 1778 et est soumise à la censure.

Elle n'est portée sur scène qu'en 1784. Divisée en cinq actes, la pièce a lieu dans un château et se déroule dans la continuité du Barbier de Séville (personnages identiques).

Figaro, un valet nouvellement au service du comte, prépare ses fiançailles avec une camériste du nom de Suzanne.

Mais le seigneur qui est marié s'intéresse à Suzanne ; il commence à lui faire la cour de plus en plus sérieusement.

Au bruit de la nouvelle, Figaro et la femme du comte s'unissent pour punir l'époux infidèle.

Finalement, ils parviennent à le tourner au ridicule et le contraindre à s'excuser de ses actes devant toute la foule.

Au cours de cette journée pleine de quiproquos et de rebondissement les domestiques n'hésitent pas à souffleter leurs maîtres et les femmes cherchent à prendre leur destin en main. L'extrait que nous étudierons se situe à l'acte 1 de la scène 2.

Cette dernière nous présente un monologue de Figaro, seul sur scène, ruminant la tromperie du Comte et de Bazile, le maître de musique, qui a joué le rôle d'intermédiaire. En quoi ce monologue du personnage éponyme poursuit-il l’exposition de la pièce et donne-t-il à Figaro une véritable épaisseur dramatique ? 1 er mouvement : l'éloge de Suzanne ; l.1 à 2 Le monologue s'ouvre sur une accumulation d'adjectifs mélioratifs qui font l'éloge de Suzanne.

La ponctuation forte exprime tout l'enthousiasme de Figaro à l'égard de la femme aimée. L'homéotéleute (figure de style qui se caractérise par la répétition de mêmes sonorités à la fin des mots ou des sections de phrases) fait résonner le son ANTE qui insiste sur l'aspect charmant de Suzanne.. »