Explication linéaire de la scène 5 de l’acte II du Malade Imaginaire

« Explication linéaire de la scène 5 de l’acte II du Malade Imaginaire Les mouvements de cette scène sont : I) La présentation du fils Diafoirus à Argan II) Thomas Diafoirus se présente à Angélique 1er mouvement : La présentation du fils Diafoirus à Argan (l.

1 à l.

16) « Allons Thomas avancez » (l.

1) -> Comique de geste, M.

Diafoirus autoritaire avec son fils, « faites » et « avancez » sont à l’impératif (ordre), médecin est traité comme un enfant. « Grand benêt », « fait toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps » (l. 3) -> Comique de caractère, il est présenté comme niais alors qu’il a fait des études, est maladroit « Par le père » (l.

4) -> Thomas est maladroit, il évoque Argan de cette sorte alors qu’il est devant lui, il paraît peu apte à créer des liens sociaux « Qu’il convient de commencer ? » (l.

4) -> langage soutenu qui montre une hiérarchie entre lui et son père, encore une fois soumission à son père puisqu’il attend ses ordres. « Saluer, reconnaître, chérir et révérer » (l.

6) -> Gradation rhétorique, il fait des louanges à Argan, c’est une hyperbole qui permet de le flatter « Le premier m’a engendré », « il m’a reçu par nécessité » (l.

8) -> Il évoque le fait qu’il n’a pas choisit sa famille, champ lexical de la nécessité avec « reçu, nécessité, engendré », ce qui minimise en quelque sorte son père « Second père », « vous m’avez choisi », « vous m’avez accepté par grâce », « votre volonté » (l.

8 à 10) -> Il évoque cette fois le fait qu’Argan l’a choisi de sa propre volonté, il semble le diviniser.

Opposition entre son vrai père et Argan, opposition qui est flatteuse et qui donne une première bonne impression à Argan. « Vivent les collèges, d’où l’on sort si habile homme ! » (l.

14) -> Toinette se « moque » de Thomas qui est maladroit et qui a sûrement appris son discours par cœur, elle dit cela de manière ironique car en vérité Thomas n’est pas habile, mais plutôt puéril.

Par ailleurs, le mot « collège » met en évidence le fait qu’il a appris son discours par cœur comme une leçon ou une poésie. « Cela a-t-il été bien mon père ? » (l.

15) -> Il cherche l’approbation de son père comme celui d’un professeur, il est craintif, opposition entre son attitude enfantine et l’attitude virile et amoureuse qu’il devrait avoir.

+ A appris tout ce qu’il devait faire avant de venir, a été briffé.. »