Databac

THEATRE & CINEMA: François-Joseph Talma (1763 - 1826)

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : THEATRE & CINEMA: François-Joseph Talma (1763 - 1826). Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Talma a occupé la scène à la charnière de deux époques. Il a transformé complètement le jeu du comédien, en y introduisant le naturel, et ouvert la voie aux acteurs de l'époque romantique. Favori de Napoléon. Issu d'une famille originaire du Nord, Talma commença à s'intéresser au théâtre à Londres ; il avait été en effet envoyé dans cette ville pour y apprendre le métier de dentiste. Mais il préféra se familiariser avec Shakespeare et le style des acteurs anglais, plus naturel que le jeu guindé des Français de l'époque. De retour en France, il étudia à Paris, à l'École royale de déclamation, où enseignaient Molé et Dugazon, acteurs célèbres. Il débuta à la Comédie-Française en 1787, dans Mahomet de Voltaire. Deux ans plus tard, il joua dans Charles IX de Chénier, une pièce qui heurta le goût des adeptes du classicisme et provoqua un scandale. Talma fut exclu de la Comédie-Française et fonda un théâtre rival, le Théâtre-Français (1791), où il tenta de donner vie aux arrangements édulcorés des pièces de Shakespeare, réalisés par Ducis, qui voulait adoucir le dramaturge anglais pour l'adapter au goût français. Ayant réintégré la Comédie-Française en 1799, Talma y remporta un succès triomphal en jouant les grands classiques (Corneille, Racine, Molière). Napoléon lui voua une grande admiration et l'admit dans son entourage. Devenu une véritable vedette, il parvint à surnager lors de la chute de l'Empire, mais mourut trop tôt pour assister à l'avènement du théâtre romantique.

« François-Joseph Talma (1763 - 1826) Talma a occupé la scène à la charnière de deux époques.

Il a transformé complètement le jeu du comédien, en yintroduisant le naturel, et ouvert la voie aux acteurs de l'époque romantique. Favori de Napoléon.Issu d'une famille originaire du Nord, Talma commença à s'intéresser au théâtre à Londres ; il avait été en effetenvoyé dans cette ville pour y apprendre le métier de dentiste.

Mais il préféra se familiariser avec Shakespeare et lestyle des acteurs anglais, plus naturel que le jeu guindé des Français de l'époque.

De retour en France, il étudia àParis, à l'École royale de déclamation, où enseignaient Molé et Dugazon, acteurs célèbres.

Il débuta à la Comédie-Française en 1787, dans Mahomet de Voltaire.

Deux ans plus tard, il joua dans Charles IX de Chénier, une pièce quiheurta le goût des adeptes du classicisme et provoqua un scandale.

Talma fut exclu de la Comédie-Française etfonda un théâtre rival, le Théâtre-Français (1791), où il tenta de donner vie aux arrangements édulcorés des piècesde Shakespeare, réalisés par Ducis, qui voulait adoucir le dramaturge anglais pour l'adapter au goût français.

Ayantréintégré la Comédie-Française en 1799, Talma y remporta un succès triomphal en jouant les grands classiques(Corneille, Racine, Molière).

Napoléon lui voua une grande admiration et l'admit dans son entourage.

Devenu unevéritable vedette, il parvint à surnager lors de la chute de l'Empire, mais mourut trop tôt pour assister à l'avènementdu théâtre romantique. Un style nouveau.Ayant joué sous l'Ancien Régime, la Révolution, l'Empire et la Restauration, Talma a incarné la transition entre leclassicisme et le romantisme.

Il a renouvelé le jeu de scène et l'art de la diction.

Au style déclamatoire etemphatique, qui était censé traduire l'élévation des sentiments et la noblesse des personnages de la tragédie, il asubstitué un jeu plus naturel, plus soucieux de vérité psychologique.

Attentif au détail, il s'est efforcé, avec l'aidedu peintre David, et en s'inspirant des statues et médailles de l'Antiquité, de rendre les costumes des acteursconformes à la réalité historique.

Il a laissé un ouvrage, Réflexion sur Lekain et l'art théâtral. Repères chronologiques.1773 : Diderot chez Catherine II de Russie - 1774 : Goethe, Werther -1775 : Beaumarchais, Le Barbier de Séville -1781 : Kant, Critique de la raison pure - 1787 : Mozart, Don Juan - 1801 : Chateaubriand, Attala -1818 : Géricault,Le Radeau de la Méduse - 1821 : traduction de Shakespeare par Guizot - 1830 : représentation d'Hernani (Hugo).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles