Thaïlande (1989-1990)
Publié le 27/09/2020
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«
Thaïlande (1989-1990)
"L'année de l'avidité", n'ont pas hésité à proclamer des universitaires
thaïlandais pour décrire l'attitude du gouvernement en 1989.
Ils ont demandé au
Premier ministre, le général Chatchaï Choonhavan, de mettre fin à la politique
de son prédécesseur, le général Prem Tinassulanond, qu'ils accusent d'avoir
construit une façade trompeuse destinée à faire croire que la Thaïlande est
devenue un nouveau pays industrialisé.
De fait, les conditions de vie se sont
dégradées.
En 1975-1976, les 10% les plus pauvres gagnaient 2,4% du PNB contre
1,8% en 1986.
Plus de 20% des Bangkokiens peuplent encore les bidonvilles.
De
plus, l'utilisation du taux de croissance comme indice de prospérité est de plus
en plus contestée car il repose principalement sur les investissements japonais
(53% des investissements étrangers en 1988, 5,8% pour les États-Unis, 12,5% pour
Taïwan, 2,8% pour Hong Kong et 25,9% pour le reste du monde).
En outre, le taux
de croissance est calculé selon une méthode tendant à le surévaluer - 10,6% en
1989 - tandis que l'inflation est sous-évaluée.
Si officiellement elle a été de
5,1% en 1989 elle aurait en fait atteint 8 à 10%.
L'agriculture, qui emploie 70%
de la population, n'a qu'un taux de croissance de 4,6%.
Quoi qu'il en soit, l'"avidité" économique a provoqué un déclin certain du
bouddhisme dont les valeurs sont de plus en plus ignorées et la pratique en très
forte baisse.
La montée des écologistes s'est confirmée, ils se sont opposés, en
particulier, à la construction de nombreux barrages.
De plus, le problème du
SIDA est devenu très inquiétant.
Certaines prévisions font état d'une
augmentation vertigineuse du nombre de séropositifs.
On a même évoqué le seuil
de 10 millions pour 1994! Les statistiques ont chiffré leur effectif, en 1990, à
13 000.
3,5% des prostituées auraient déjà été touchées.
Le taux le plus élevé
se trouve à Chieng Maï parmi les prostituées "de bas échelon", où le taux de
séropositivité aurait atteint 72%.
Les Occidentaux ont protesté de plus en plus
vivement contre les difficultés à obtenir les autorisations nécessaires à leur
séjour (visa, permis de travail) ou aux investissements.
Ils ont demandé en
octobre 1989, mais en vain, la modification de 23 lois qui minimisent les droits
des étrangers en ce qui concerne la résidence et les investissements.
La Thaïlande se trouve cependant dans une situation plus stable du fait de
l'auto-dissolution du Parti communiste de Malaisie dont 1 200 hommes étaient
basés dans l'extrême-sud de son territoire.
Son secrétaire général, Chin Peng,
est venu lui-même de Pékin régler les détails de cette "paix des braves" signée
le 2 décembre 1989 et suivie les 19-22 février 1990 de la destruction de toutes
les armes des guérilleros.
Les rumeurs de coup d'État n'ont pratiquement pas cessé, les traditionalistes
s'opposant totalement à la libéralisation intérieure du général Chatchaï.
Le
commandant en chef de l'armée de terre, le général Chavalit Yonchaiyuth, qui
s'était discrédité en proposant, en août 1989, une loi sur la sécurité imitée
des Internal Security Acts de Singapour et de Malaisie - qui permettent
d'arrêter n'importe qui, sous n'importe quel prétexte, pour n'importe quelle
durée - a démissionné le 27 mars 1990.
Il a été nommé aux postes, démunis de
pouvoir réel, de Vice-Premier ministre et de ministre de la Défense.
Son
successeur, le général Suchinda Kraprayoun, se veut apolitique et a
immédiatement nommé à tous les postes clés des condisciples appartenant, comme
lui, à la classe (promotion) de 1958.
Ces changements ont paru apporter un.
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