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Texte d'Alain: penser c'est dire non

Publié le 15/05/2020

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« Demande d'échange de corrigé de kada myriam ( [email protected] ). Sujet déposé : Texte d'Alain: penser c'est dire non Dans son texte Alain expose sa thèse dès la première phrase : penser c'est dire non.

Dès lors, nous pouvons séparercette thèse en deux parties: d'un coté « penser » et de l'autre « dire non ».

Mais qu'est ce que penser? Enphilosophie, comme dans la vie ordinaire penser se définit comme un ensemble de phénomènes produit par l'action del'esprit.

Employé dans un sens plus ou moins large, ce terme renvoi tantôt à toute les manifestations de laconscience quelle que soit leur nature, tantôt aux seuls phénomènes de connaissance, par opposition auxsentiments et aux volontés en particulier.

Le fait de penser ainsi déterminé, il reste à appréhender la notion de direnon : qu'est ce que cela signifie? Dans un sens général «dire non» c'est nier ou rejeter une proposition ou unrapport.

Mais cette expression peut avoir deux sens.

Le premier, d'ordre plus courant, serait de servir à exprimer undésaccord, un refus ou bien encore de nier.

Tandis que l'autre, d'ordre plus philosophique, s'appuierait sur lacapacité humaine à refuser, le fait de se «dire non» à soi-même, de ne pas adhérer à sa propre pensée. De fait, c'est de ce «non» critique permettant de créer sa propre pensée dont parle Alain dans son texte.

Ainsiremettre en cause les évidences, faire sans cesse attention à ce que l'on pense, douter de ce qui nous entoureserait-il le moyen d'en assurer la justesse? La pensée est-ce dire non à la pensée? Mais alors le fait d'exercer uneactivité réfléchie s'identifierait à la capacité d'exprimer sa négativité? Dans ce cas dire oui serait en fait dire non aunon? Ou bien douter de tout ce qui m'entoure m'assure d'accéder à une exactitude totale et prouvée ou biendiscuter et remettre en cause aboutit au contraire à détruire toute certitude. Dans un premier temps nous allons montrer que la thèse d'Alain paraît véridique, nous allons ensuite nous attardersur le fait que tout remettre en question poussée jusqu'au scepticisme tend à rendre tout incertain et donc nonprouvé pour enfin en déduire que penser, c'est dire oui à travers le non. Alain dans son texte pense que nous sommes esclaves de notre pensée, il compare l'endormissement au «oui» et leréveil au «non».

Il souhaite ainsi montrer qu'en réalité lorsque nous croyons penser par l'affirmative nous ne faisonsen fait que recevoir des opinions extérieurs à notre esprit.

En effet, tout ce qui nous entoure nous est imposé, nousne le remettons jamais en cause.

Néanmoins d'après Alain c'est exactement ce qu'il faudrait faire : douter de toutafin de prouver que cela existe.

Rien n'est prouvé si rien n'est discuté, rien n'est démontré.

Si une personne n'avaitpas douter que la Terre n'était pas carré nous n'aurions jamais su qu'elle était ronde.

Donc si nous pouvons douterde la forme de la Terre pourquoi ne pas douter de tout le reste? Le texte d'Alain évoque aussi les apparences.

De fait, il expose que pour croire à certaines choses nous nous fions ànos sens sans jamais les remettre en cause.

Dès lors cela s'expliquerait par le fait que les sens proviennent de notrecorps or nous nous identifions à notre corps ainsi il devient compliqué de douter de nous même.

Et pourquoi ce quisemble vrai le serait-il forcement? Douter de quelque chose même lorsque nos sens nous laisse penser que cela estinutile, que ce quelque chose est vrai, est le seul moyen d'avoir la certitude qu'il est effectivement vrai.

Noussommes dans un monde de préjugés, si quelque chose paraît comme cela c'est qu'elle l'est.

Si quelqu'un enregardant le soleil n'avait pas douter de sa taille nous serions toujours en train de penser que le soleil aurait la tailled'un ballon de football alors qu'il est en réalité immense par rapport à un ballon. La confiance est aussi un élément important dans cette question sur la pensée.

En effet penser, c'est dire non, nonaux idées, aux opinions et tout ce que l'on pourrait recevoir des autres.

Une personnes faisant confiance à uneautre personne va sans cesse dire oui elle ne va pas penser, elle ne va pas douter de cette personne, elle ne vapas remettre en cause ce que cette personne affirme, or elle devrait.

La confiance peut en effet être traître.

Lepetit garçon qui va affirmer que deux fois deux font quatre car ses parents lui auront dit, se base sur la confiance,la confiance qu'il a envers ses parents et non sur des preuves, si ses parents lui avait dit que deux fois deux faisaithuit, il aurait été dans l'erreur, à ce moment là il aurait du douter. Douter est donc en fait la base de la pensée, remettre en cause ce que l'on croit savoir permet d'obtenir sajustesse, les opinions, les sens et même la confiance ne sont pas des éléments indubitables et ne sont donc pas despreuves qui permettent d'établir si une chose est vrai ou ne l'est pas.

Le seul moyen semble donc être de douter.Toutefois, le pendant de cette éternelle remise en question ne serait-il pas d'engendrer la dissolution de la penséeelle-même en l'enfermant dans cette négativité.. »

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