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Tanzanie, Ruanda et Burundi (géographie)

Publié le 15/05/2020

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« Tanzanie Ruanda Burundi Tanzanie, Ruanda et Burundi TANZANIE Superficie : 945 000 km'.

Population : 28 500 000 hab.

Densité : 30 hab./km '.

Capitale : Dodoma (120000 hab.).

Langues officielles : souahéli , anglais.

Monnaie : shilling.

PNB/hab.

: 165 dollars.

Régime politique : république .

Importations : machines , biens de consommation , produits dérivés du pétrole , acier et fer.

Exportations : café , thé, tabac , coton , diamants , sisal.

LA TERRE La Tanzanie comprend une partie continentale, l' ex- Tanganyika , et les îles de Zanzibar et de Pemba.

La majeure partie du pays est occupée par un immense plateau qui s 'abaisse au nord vers la cuvette du lac Victoria .

D 'une altitude moyenne de 1200 rn, ce plateau est bordé au sud par les monts Livingstone et à l'est par les monts Nguru et les monts Usambara .

Au nord du pays se dresse l'imposant massif du Kilimandjaro qui est, avec 5 895 rn, le plus haut sommet d'Afrique .

La Tanzanie est partagée entre les bassins hydrographiques du Nil, du Zaïre et du Zambèze .

Le pays est donc parcouru par de nombreux cours d'e au qui se jettent dans les lacs du rift occidental (lac Malawi , lac Tanganyika ) et dans le lac Victoria.

LE CLIMAT Le climat est de type tropical, mais tempéré par l'altitude .

li est chaud, avec des amplitudes diurnes importantes à J'intérieur du pays ; sec et aride dans les steppes du pays masai et sur les plateaux du Nord­ ESt.

Les îles et la région côtière bénéfi­ cient d' une plus forte humidité ( de 700 à 1500 mm ).

Toutefois , de graves sécheresses saisonnières affectent régulièrement le pays , et l'irrégularité des pluies constitue un handicap majeur pour l'agriculture.

Les paysages sont trés variés : mangroves côtières , végétations étagées de montagne , forêts claires de l'ouest du plateau cen­ tral, steppes à acacias.

Pourtant , on rencontre une faune abondante .

L'AGRICULTURE L:économie, essentiellement agricole, est constituée par des cultures vivrières.

Celles-ci com­ prennent le maïs (20% des terres cul­ tivées ), le manioc, le mil et la patate douce.

La culture du riz se développe dans la partie insulaire de la Tanzanie et au sud du lac Victoria.

Les cultures destinées à l'exportation sont le café (premier produit d'exportation ), le coton, le sisal , le coprah et les clous de girofle .

Dans un pays couvert à environ 48 % par la forêt , le bois repré­ sente un poste important à l'exporta­ tion.

Le cheptel comporte 15 millions de bovins , 5,5 millions de caprins et quelque 3 millions d 'ovins .

Toutefois , l'élevage représente une activité qui s ' avère de moins en moins rentable.

Il est concentré sur les hauts plateaux qui s'étendent du lac Malawi au Kilimandjaro, épargnés par la mouche tsé-tsé .

Enfin , la pèche est en progrès.

N l m L'INDUSTRIE Tres pauvre , la Tanzame fatt partie des pays les moins avancés.

L'industrialisation repose en effet , pour l'essentiel , sur la transfor­ mation des produits agricoles.

Le sous-sol recèle surtout du diamant et également du plomb , du zinc , de l'étain, du cuivre, du mica.

Quant à l'exploitation des phosphates, dans la région d'Arusha , elle n'a pas donné les résultats escomptés.

Globalement , l'activité économique souffre toujours de moyens de communication médio­ cres.

Les routes sont mal entretenues , fort peu carrossables , et les voies fer­ rées vétustes , à l'exception du chemin de fer qui relie la Tanzanie à la Zam­ bie.

Les principaux ports à vocation commerciale sont Dar es-Salaam ( ancienne capitale de la Tanzanie et ville la plus importante du pays ), Tanga et Zanzibar.

Plus de la moitié du commerce extérieur , par ailleurs largement déficitaire , s'effectue avec la Grande-Bretagne , le Japon et la Chine.

Comme au Kenya voisin , le tourisme est en plein essor: alpinisme et randonnées au Kilimandjaro , safaris photo dans le parc de Serengeti et les nombreuses autres réserves que compte le pays.

RUANDA Superficie : 26 340 km'.

Population: 6000000 hab.

Densité : 292 hab./km '.

Capitale : Kiga li (250000 hab.).

Langues : kinyaruanda , français et souahéli.

Monna ie : franc ruandais.

PNB/hab.

: 180 dollars.

Régime politique : république.

Importations : textiles, machines, pétrole et produits dérivés, matériaux de construction.

Exportations : café , thé, pyrèthre.

LE PAYS Le Ruanda est un pays de terres volcaniques (4 507 rn au nord , dans les monts Virunga ).

Le centre du pays est constitué par un plateau d' une altitude moyenne de 2000 m.

Le pays est bordé à l'ouest par la crête Congo-Nil , qui s' étire du nord au sud sur une largeur variant de 20 à SO km et avec une altitude com­ prise entre 1 900 et 3000 m .

La crête Congo-Nil domine le lac Kivu.

À l'est , s'étend la zone des Basses Terres la­ custres (1300 à 1500 rn) , dite des •mille collines •, qui annonce la péné­ plaine tanzanienne .

Le climat est de type équatorial.

Il est tempéré par l 'altitude : la température moyenne annuelle est de 19 'C, les précipita­ tions varient de 700 à 2 500 mm.

L'ÉCONOMIE Plus de 90 % des Ruandais sont des ruraux vivant de cultures vivrières.

Celles-d sont repré­ sentées par les patates douces, l es bananiers , les haricots , qui occupent 20 % des superficies cultivées.

Avant la guerre civile qui ensanglante le pays depuis 1994, l'économie reposait donc essentiellement sur l'agriculture (86 % des exportations) et l'extraction minière ( 12 %).

Les cultures indus­ trielles étaient dominées par le café et le thé, auxquels s'ajoutent le quinquina, le pyrèthre (poudre insecticide) et la canne à sucre.

Faute de pâturage , le troupeau bovin (600000 têtes) était en diminution constante .

En revanche, les troupeaux d'ovins (280000 têtes) , de caprins (800000 têtes) et de porcins (quelque 100000 têtes) augmentaient.

Près des trois quarts de la production d'énergie étaient d'origine hydroélec­ trique (barrages sur le Ruzizi et dans la région de la Kagera) .

Déjà considéré comme un pays pauvre , le Ruanda a vu sa s ituation économique devenir catastrophique avec la guerre civile.

BURUNDI Superficie : 27 834 km'.

Population : 6 400 000 hab.

Densité : 203 hab./km '.

Capitale: Bujumbura (265000 hab.).

Langues: kirundi, français , souahéli.

Monnaie : franc burundais.

PNB/hab.

: 140 dollars.

Régime politique : république.

Importations : pétro le , machines, textile, biens alimentaires.

Exportations : café , thé.

LE PAYS Le Burundi est formé, d'ouest en est, de qua tre ensembles distincts: une •zone basse •, l'fmbo ( entre 800 et 1000 rn) qui s'étend au • Cap~ale e Villes de plus de 20 000 hab.

®Villes de plus de 10 000 hab.

Villes de moins de 10 000 hab .

nord du lac Tanganyika; des contre­ forts dits des Mirwa , de haules terres appartenanl à la crête Congo-Nil ; un plateau cenlral , qui occupe la majeure part ie du pays et s'affaisse pour former la dépression orienlale (le Kumoso ), comprise entre 1 200 et 1400 m.

Le Burundi apparlient à deux des plus importants bassins hydrographiques d 'Afrique: le Nil, donl il abri le la sour­ ce la p lus méridionale, et le Congo (ou Zaïre) dans lequel se déverse le lac Tanganyika par la Lukuga .

Malgré sa posilion proche de l'équaleur , le Burundi jouit d'un climat de type lropi­ callempéré par l'altitude.

L'ÉCONOMIE Pour l'essentiel , l'économie repose sur l'agriculture qui emploie 90 % de la population active .

Les cultures industrielles, qui assurent 90 % des exportations , sont représen­ tées par le café , le thé, le coton , et, dans une moindre mesure , le quin­ quina , le palmier à huile et la canne à sucre.

Le cheptel compte 700000 bo­ vins , 600000 caprins , 300000 ovins et quelque 30000 porcins.

La pêche , pra­ tiquée dans les eaux du lac Tanga­ nyika , est une activité non moins négligeable .

Le sous-sol renferme quelques ressources (nickel , platine , uranium, cobalt , cuivre , or), mais leur exp loitation n'est pas encore entre­ prise , faute de moyens , financiers et techniques ( réseau routier et ferré quasi inexistant).

La majeure partie de l'électricité provient du Zaïre.

Le pays souffre de la guerre du Ruanda (afflux massif de réfugiés dans des conditions épouvantables et extension des troubles ethniques au pays ).. »

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