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Tanzanie (2001-2002): Accord politique à Zanzibar

Publié le 27/09/2020

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« Tanzanie (2001-2002): Accord politique à Zanzibar L'accord signé le 10 octobre 2001 entre le parti au pouvoir (Chama Cha Mapinduzi, CCM) et le principal parti d'opposition (Front civique uni, CUF) a semblé avoir mis fin aux tensions politiques dans l'archipel semi-autonome de Zanzibar.

Le CUF a abandonné son boycottage institutionnel entamé en 1995 et a reconnu la légitimité d'Amani Karume, le président de Zanzibar élu en novembre 2000 et dont la candidature électorale avait été imposée par le CCM.

En contrepartie, le pouvoir a promis la formation d'une commission électorale indépendante, la nomination de membres du CUF dans la haute fonction publique et un accès équitable aux médias gouvernementaux pour tous les partis politiques. Une commission d'enquête a été formée pour faire la lumière sur le décès d'une trentaine de personnes lors d'affrontements entre la police et des membres de l'opposition en janvier 2001.

Des élections partielles devaient être organisées en 2003 dans les circonscriptions laissées vacantes par le boycottage du CUF.

La fin de la crise politique, qui a permis une reprise de l'aide de l'Union européenne à destination de l'archipel et un essor des activités touristiques, devait favoriser un retour à la croissance de l'économie zanzibarie. Sur le plan national, les importantes réformes économiques entreprises à partir de 1995 par le président Benjamin Mkapa ont été largement récompensées par les bailleurs de fonds.

Après quatre ans d'efforts et d'âpres négociations avec le FMI et la Banque mondiale, la Tanzanie a obtenu, en novembre 2001, plus de 3 milliards de dollars de remise de la dette.

Dès 2003, le paiement des intérêts annuels devrait passer de 193 à 116 millions de dollars.

Mais les améliorations macroéconomiques - une croissance de 5,1 % en 2001 et un taux d'inflation ramené à un chiffre (5,2 %) - n'avaient encore que peu de répercussions positives sur les conditions de vie de la population.

C'est pour remédier à ces insuffisances et à de nombreuses critiques que le président Mkapa a fait de la lutte contre la pauvreté sa priorité, et qu'il a obtenu en septembre 2001 un prêt de la Banque mondiale de 1 milliard de dollars pour effectuer des réformes dans les domaines de la santé et de l'éducation.

La démission, en novembre 2001, du ministre du Commerce et de l'Industrie Iddi Simba, champion de la rigueur budgétaire et poids lourd du CCM, a pu être vue comme un certain changement d'orientation de la part du gouvernement. Sur le front extérieur, la situation est restée tendue avec le voisin burundais. Le gouvernement de Bujumbura accusait toujours la Tanzanie de servir de sanctuaire aux groupes de rebelles hutus, et les incursions de l'armée burundaise dans les camps de réfugiés de Tanzanie entraînaient de vives protestations de la part de Dodoma.

Les relations avec le Royaume-Uni ont subi une légère crispation à la suite d'un incident interne au gouvernement britannique.

En mars 2002, Claire Short, la secrétaire travailliste au Développement international avait en effet décidé de bloquer le versement à la Tanzanie de 10 millions de livres au titre de l'aide au développement pour sanctionner Dodoma d'avoir acheté un système militaire britannique de contrôle aérien dont le Premier ministre Tony Blair avait lui-même autorisé l'exportation, mais que C.

Short jugeait trop cher (28 millions de livres) et superflu pour un pays pauvre.. »

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