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Syrie (1989-1990)

Publié le 27/09/2020

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« Syrie (1989-1990) La Syrie est restée très impliquée dans le conflit libanais.

En août 1989, de très violents affrontements ont opposé les milices libanaises pro-syriennes secondées par l'armée syrienne aux forces du général Michel Aoun.

La France a multiplié les initiatives diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu provisoire.

Le gouvernement soviétique, de son côté, a fait pression auprès de Damas dans le sens de l'apaisement.

Le comité arabe tripartite (Algérie, Arabie saoudite, Maroc), chargé par le sommet de la Ligue arabe de Casablanca, le 26 mai 1989, d'une mission de médiation au Liban, a repris les activités le 13 septembre après avoir annoncé fin juillet qu'il "aboutissait à une impasse" en raison du refus de la Syrie d'accepter un calendrier de retrait de ses troupes. Dès le 16 septembre, le comité arabe tripartite présentait un plan en sept points qui s'alignait en partie sur les thèses syriennes, et aboutissait à la convention de l'Assemblée nationale libanaise, le 30 septembre, en Arabie saoudite. L'accord de Taëf, signé par les députés libanais, le 22 octobre 1989, a été considéré comme une victoire pour la Syrie, consacrant la présence syrienne au Liban, du moins pour un certain temps.

De même, l'élection d'un président libanais et les affrontements très violents entre les troupes du général Aoun et les milices chrétiennes de Samir Geagea, à partir du 31 janvier 1990, ont fait le jeu de la Syrie. Le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Égypte et la Syrie, le 27 décembre 1989, après douze ans de brouille consécutive au rapprochement israélo-égyptien, a contribué à renforcer la position syrienne au niveau régional.

Damas, en effet, toujours en opposition avec Bagdad, avait peu apprécié la création, le 16 février 1989, d'un Conseil de coopération arabe (CCA) regroupant l'Égypte, l'Irak, la Jordanie et le Yémen du Nord.

Ce rapprochement avec l'Égypte, confirmé par la visite à Damas du président Moubarak, les 2 et 3 mai 1990, permet aux autorités syriennes de s'adapter au désengagement militaire soviétique au Proche-Orient (le nombre des conseillers militaires soviétiques y a diminué de moitié entre 1987 et 1990). L'économie syrienne est toujours très fragile.

La production agricole a souffert en 1989 d'une dramatique sécheresse, puis en début d'année 1990, de l'interruption par la Turquie de l'écoulement des eaux de l'Euphrate pour accélérer le remplissage du lac de retenue du barrage Ataturk, ce qui a provoqué des dégâts importants dans les cultures d'hiver, et limité les capacités électriques de la Syrie. Grâce à la découverte d'un gisement de brut léger dans la région de Deir-ez-Zor, la production pétrolière a atteint 17,5 millions de tonnes en 1989, permettant des revenus pétroliers de 550 millions de dollars.

La dette extérieure, à la fin de 1989, était estimée à 7 milliards de dollars, sans compter les 15 milliards de dollars dus à l'URSS au titre de l'aide militaire.

Hormis l'aide venant d'Arabie saoudite (600 millions de dollars en 1989), Damas ne bénéficie plus des dons des autres pays arabes.

Le marasme économique a favorisé une émigration définitive vers le Canada ou l'Australie, car les migrations temporaires vers les pays du Golfe ont sensiblement diminué.. »

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