Synthèse Histoire : La Première Guerre Mondiale

« Synthèse Histoire : La Première Guerre Mondiale La Première Guerre Mondiale, aussi appelée « La Grande Guerre » ou « La Guerre de 14-18 », est le premier des deux conflits mondiaux du XXe siècle qui a opposé, de 1914 à 1918 et principalement en Europe, la Triple Entente composée de la France, du Royaume-Uni et de l'Empire Russe, à la Triple Alliance composée des principaux empires centraux de cette époque : l' Empire Allemand, l'Empire Austro-hongrois et l'Empire Ottoman. Dans cette synthèse, nous allons observer pourquoi la Première Guerre Mondiale est-elle considérée comme une « Guerre Totale » en développant le sujet autour de trois axes : La Bataille de la Somme et le terrible premier jour de combat qui illustre bien cette terrible bataille et les expériences combattantes, la Guerre Totale et la Victoire et les Conséquences de celle-ci sur le monde entier. La Bataille de la Somme a débuté le 1er juillet 1916 et s'est achevée le 18 Novembre de la même année. C'est la première offensive conjointe franco-britannique de la 1ère Guerre Mondiale.

Le plan de la bataille fut conçue en décembre 1915 par le général français Joffre, mais à cause de son affectation au commandement des troupes françaises sur le front de Verdun, c'est un autre militaire français, le général Foch qui commande les forces franco-anglaise lors de cette bataille.

Le but de l'offensive était de percer une ligne allemande fortifiée nord-sud du 45 km entre les villes d'Albert, Péronne et Bapaume .

La Bataille de la Somme est non seulement la bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale, mais aussi de toute l'Histoire.

Par exemple, le 1er jour a mis hors de combat (ce qui signifie morts, blessés et disparus) 58 000 soldats dont 19 420 morts. Comme toutes les batailles de la Première Guerre Mondiale, l'offensive est toujours précédé d'une importante préparation d'artillerie.

Celle-ci dure pendant cinq jours à partir du 24 juin, et s'intensifie à partir du 26 juin avec un bombardement intensif des lignes allemandes.

En seulement une semaine, l'artillerie franco-britannique tire plus d'1,7 millions d'obus de tous calibres.

Si la violence des bombardements a quasiment détruit la totalité des positions allemandes, ils n'ont en revanche pas endommagés les abris souterrains, cela a ainsi permis à l'infanterie allemande de s'abriter et ainsi d'être tout à fait opérationnelle pour l'assaut franco-britannique qui approche.

Les bombardements sont aussi fréquemment accompagnés d'attaques aux gaz La supériorité numérique de l'aviation franco-britannique a permis à ceux-ci d'avoir la maîtrise du ciel durant toute la bataille mais aussi de détruire les ballons d'observations allemands, ce qui empêche les observateurs ennemis de communiquer des coordonnées aux artilleurs allemands et ainsi de leur permettre de riposter .

Le rôle de la chasse consiste à clouer la Luftstreitkräfte au sol et au mitraillage des tranchés ennemies, aujourd'hui cela s'apparente à du soutien aérien rapproché.

L'aviation française possède dans ses rangs des as comme Georges Guynemer (53 victoires), Alfred Heurtaux (21 victoires), Albert Deullin (20 victoires) ou encore René Dorme (23 victoires).

C'est également lors de la Bataille de la Somme que l'aviation emploie une toute nouvelle forme de combat aérien, le bombardement de nuit.

Ces bombardements sont effectués majoritairement par les français qui, sous les ordres du général Foch, créent également des escadrilles de chasse de nuit. La bataille débute le 1er juillet avec le bombardement final des lignes allemandes, celui-ci atteint à partir de 6h25 du matin, la gigantesque cadence de 3500 coups par minutes.

A 7h30 précise, aux premiers coups de sifflets, l'infanterie, sous les ordres de leurs officiers montent à l'assaut avec un objectif à accomplir le jour-même, la prise de toutes les premières positions allemandes. Du côté français, le premier jour de combat se révèle être excellent.

En effet la VI Armée de Fayolle parvient à surprendre l'infanterie allemande en attaquant de manière rapide les tranchés ennemies, qui sous l'effet de surprise ne peuvent pas, ou peu, se défendre.

En seulement quelques heures les français font plusieurs milliers de prisonniers et atteignent tous les objectifs qui leur ont été assignés pour seulement quelques centaines de morts (ce qui est très peu pendant la 1er GM).

Ils ne peuvent, en revanche, pas progresser davantage du fait de l'échec que subissent les britanniques non-loin de là. Après avoir franchit les parapets de leurs tranchés, les soldats britanniques lourdement chargés se heurtent à une violente défense allemande.

Effectivement les soldats britanniques ne parviennent à surprendre leurs ennemis tout comme les français l'ont fait, car le commandement anglais, persuadé que les bombardements ont réduits à néant les défenseurs allemands et craignant que dans le tumulte de la bataille, les hommes se dispersent, ont ordonnés à leurs troupes de monter à l'assaut en marchant au pas.

Dès lors, les mitrailleuses allemandes fauchent les soldats britanniques incapables de se mettre à couvert.

Lorsqu'ils parviennent enfin au tranchés allemandes ils sont trop peu nombreux et totalement désorganisés du fait de la mort de nombreux officiers, et ne peuvent donc prendre d'assaut les lignes allemandes. Le 1er juillet 1916 est le jour le plus meurtrier de tout l'Histoire militaire britannique, ils ont perdus en cette seule journée plus de 57 000 hommes soit 18 % des 320 000 hommes engagés lors de ce premier assaut. On estime que les allemands perdent de leur côtés « seulement » 6 000 hommes, ce qui est bien peu en comparaison des pertes britanniques. Peu à peu l'offensive s'enlise car les allemands ont rapidement fait convoyés des divisions supplémentaires, plus de 300 000 hommes, sur le secteur de a Somme en prélevant même des hommes du secteur de Verdun, bataille pourtant si importante aux yeux des généraux allemands.

Ceux-ci opposent à la coalition franco-britannique une farouche résistance qui leur.... »