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syndicat1PRÉSENTATIONsyndicat, groupement de personnes exerçant leur activité dans une même branche de métier ou dans un même secteur d'activité, visant à assurer la défense de leursintérêts professionnels et de leurs conditions de travail.

Publié le 18/05/2020

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« syndicat 1 PRÉSENTATION syndicat , groupement de personnes exerçant leur activité dans une même branche de métier ou dans un même secteur d’activité, visant à assurer la défense de leurs intérêts professionnels et de leurs conditions de travail. Les fonctions des syndicats et leur importance dans les relations de travail dépendent des traditions nationales, elles-mêmes étroitement conditionnées par l’histoire et parles conditions d’émergence du mouvement syndical.

Ainsi, hormis le modèle qui prévalait dans les pays du bloc soviétique, où les syndicats fonctionnaient comme desstructures d’encadrement des travailleurs salariés, on a coutume d’opposer le syndicalisme de type allemand ou scandinave, qui s’inscrit dans une tradition réformiste etprivilégie la négociation entre salariés et patronat, et le syndicalisme des pays latins, qui se réclame d’une tradition d’inspiration révolutionnaire et recourt à la grève pourfaire valoir les revendications des salariés. Si elles peuvent expliquer certains traits caractéristiques, ces différences tendent cependant aujourd’hui à perdre de leur pertinence.

Dans la plupart des pays occidentaux,en effet, les syndicats sont reconnus par les pouvoirs publics comme des partenaires privilégiés en matière sociale et comme des acteurs de la politique contractuelle.

De cefait, ils participent obligatoirement à l’élaboration du droit du travail d’origine conventionnelle (issu de la négociation collective) et sont fréquemment investis de missions degestion (organismes de Sécurité sociale, services de placements). Il existe deux grandes catégories de syndicats : les syndicats professionnels, composés de tous les professionnels d’une branche d’activité (comme les électriciens, lescharpentiers ou les imprimeurs), et les syndicats de l’industrie, qui regroupent tous les salariés d’une industrie spécifique (de l’automobile ou de la sidérurgie, par exemple).Il existe également des syndicats représentant les membres de la fonction publique, les employeurs (syndicats patronaux) et des syndicats regroupant des salariés sur labase de leur qualification (tels des syndicats de cadres).

Dans la plupart de ces pays, les syndicats sont fédérés en de grandes centrales syndicales, telles que le BritishTrade Union Congress (TUC) en Grande-Bretagne, la Confédération générale du travail (CGT) en France, ou l’American Federation of Labor and Congress of IndustrialOrganizations (AFL-CIO) aux États-Unis. 2 HISTOIRE DU MOUVEMENT SYNDICAL 2.1 Des associations aux syndicats Bien avant la constitution des syndicats patronaux, assez tardive, l’histoire des syndicats se confond avec celle des mouvements issus du monde ouvrier, qui ont tenté deconstituer une réponse organisée à l’apparition de nouveaux modes d’organisation du travail, conséquence de la révolution industrielle. Autrefois, il existait bien des systèmes de corporations établies sur une base professionnelle, qui détenaient, avec l’accord des pouvoirs publics, le monopole de l’embauche,de l’agrément et de la formation, mais ces types d’associations, que l’on observait, par exemple dans la France de l’Ancien Régime, ne regroupaient que des travailleursqualifiés et des artisans et mêlaient dans une même organisation, patrons et ouvriers.

Typiques d’un mode de production préindustriel, ces coalitions ont disparu avecl’essor de l’industrialisation : considérées comme des entraves à la liberté, elles sont par exemple interdites en France pendant la Révolution (loi Le Chapelier, 1791) et enGrande-Bretagne dès 1799. Dès la fin du XVIII e siècle en Grande-Bretagne, dans la première moitié du XIXe siècle en France et en Allemagne, un peu plus tardivement encore dans les autres pays d’Europe occidentale et en Amérique du Nord, le développement du système de production capitaliste fait apparaître des besoins croissants en main-d’œuvre.

Unepopulation peu qualifiée, souvent d’origine rurale, afflue alors dans les villes pour répondre à cette demande.

L’absence de toute législation sociale, la substituabilité destâches et des hommes érigeant le chômage en menace permanente, l’impossibilité pour les ouvriers, victimes de conditions de travail très dures et de conditions de viedifficiles, de se regrouper pour formuler des revendications cohérentes caractérisent la période initiale du capitalisme. Les premières contestations de ce système sont le fait des ouvriers les plus qualifiés, qui réclament d’abord le droit d’association, créent des systèmes d’entraide mutualisteet concentrent leurs actions sur un certain nombre de demandes à caractère étroitement catégoriel.

Cependant, la mécanisation croissante de l’industrie provoque desphénomènes de révolte contre la machine, comme la révolte des luddites qui se produit en Grande-Bretagne dans les années 1810.

La revendication touche des fractions deplus en plus larges de la classe ouvrière, et donne lieu à des mouvements parfois violents : en témoignent, outre le chartisme, actif en Grande-Bretagne dans les années1830 et 1840, les révoltes des Canuts de Lyon en 1831 et 1834 ou celle des tisserands de Silésie en 1844. Tout au long du XIXe siècle, on assiste donc à un élargissement de l’audience du mouvement syndical et à une mutation de ses objectifs.

Ceux-ci visent d’abord à faire reconnaître la légalité des organisations de travailleurs, fortement combattues par les pouvoirs publics, dont les positions reflètent généralement celles de la bourgeoisied’affaires.

Si, en Grande-Bretagne, la liberté d’association est reconnue en 1825 (de sorte que les Trade Unions comptent déjà 500 000 adhérents en 1833), il faut attendre1864, en France, pour voir abolir le livret ouvrier et reconnaître le droit d’association, et 1884 pour voir consacrer le droit syndical.

Créée en 1864, l’Associationinternationale des travailleurs (I re Internationale) sert de forum d’échanges entre les mouvements syndicaux et fait beaucoup pour le consentement progressif à la légalisation de ce type d’institutions. À la fin du siècle, de puissantes organisations syndicales naissent dans les principaux pays industrialisés, à l’image du Trade Unions Congress (TUC) en Grande-Bretagne, dela Ligue des syndicats allemands (ADGB) créée en 1892, de l’American Federation of Labor (AFL), née aux États-Unis en 1886, ou de la Confédération générale du travail(CGT), fondée en France en 1895. Dès le début du XXe siècle, le fait syndical est devenu une réalité, acceptée dans la majorité des pays industrialisés.

Le ralliement massif des syndicats européens à leurs gouvernements respectifs, au début de la Première Guerre mondiale, dans le cadre de l’« Union sacrée », marque l’intégration des syndicats dans le jeu institutionnel.

Laredéfinition du rôle de l’État, désormais acteur privilégié de l’activité économique, l’apparition de l’État-providence et la quasi-généralisation du salariat observable dans lemonde industrialisé conduisent à la reconnaissance du rôle des syndicats comme partenaires de la politique sociale. Une fois la question de leur existence résolue, les syndicats peuvent donc se consacrer à la lutte pour la satisfaction de certains objectifs ; mais la manière dont ils mènentce combat dépend des particularités attachées à la doctrine de leur action.

Aujourd’hui encore, les traits caractéristiques des mouvements syndicaux sont liés à leur histoire,et celle-ci apparaît elle-même largement déterminée par les rapports qu’ont entretenus les différents mouvements syndicaux avec les doctrines politiques. 2.2 Les deux modèles du syndicalisme. »

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