Suriname (1989-1990)
Publié le 27/09/2020
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Suriname (1989-1990)
En 1989, le gouvernement surinamien a pris des mesures de contrôle du marché
parallèle des biens de consommation, et a établi un taux d'échange du florin
surinamien à 1,785 pour un dollar américain ; mais le taux réel est passé à 14
pour 1 en juin 1990.
Un plan de privatisation de la compagnie Surland
(exportation de bananes) a été mis en place, entraînant une grève des ouvriers
qui s'y opposaient.
La BID (Banque interaméricaine de développement) a accordé
un prêt de 10 millions de florins pour des projets de développement industriel.
Par ailleurs, la compagnie Billiton a décidé d'investir 110 millions de dollars
sur cinq ans pour aménager la mine de bauxite d'Acaribo.
Mais les agences
internationales de prêt ont évalué la dette du Suriname à 88 millions de dollars
et l'Assemblée nationale a jugé le plan de développement à long terme présenté
par le gouvernement en janvier 1990 irréalisable.
Il contenait 736 projets pour
un coût de 4 500 milliards de florins.
En septembre 1989, un groupe d'Amérindiens, Tucayana Amazonia, a mené diverses
attaques dans l'ouest du pays.
Il demandait le retrait ou la modification des
accords de paix de Kourou (août 1989) - entre les rebelles de Ronnie Brunswijk
et le gouvernement -, le rétablissement du bureau des affaires indiennes et
l'entrée des Indiens dans la Force spéciale qui doit intégrer le Commando de la
jungle de R.
Brunswijk.
A la mi-1990, l'armée négociait avec les groupes
rebelles, après une rencontre qui s'est tenue en novembre 1989 entre Desi
Bouterse, chef de l'armée, et R.
Brunswijk.
D.
Bouterse a utilisé son rôle
d'arbitre dans le processus de paix pour s'assurer un avenir politique et pour
qu'à l'étranger les soupçons sur son implication dans le trafic de drogue soient
levés.
Il a donc procédé à un coup de force, en profitant des accusations du
même ordre qui pèsent sur le Commando de la jungle pour arrêter son chef, R.
Brunswijk, le 24 mars 1990.
Celui-ci fut relâché le lendemain sur ordre des
autorités judiciaires.
Le 18 juin, l'armée prit l'offensive - sans autorisation
du gouvernement - dans la région de Moengo et près de la frontière de la Guyane
française.
Ronnie Brunswijk se réfugia à Paris puis obtint un visa de quinze
jours pour les Pays-Bas.
Cette situation a montré la faiblesse du pouvoir civil
face à l'armée de Bouterse, et risquait de provoquer un nouvel afflux de
réfugiés en Guyane..
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