Suriname (1986-1987)
Publié le 27/09/2020
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Suriname (1986-1987)
Depuis le milieu de l'année 1986, le lieutenant-colonel Desi Bouterse, l'"homme
fort" du Suriname, est aux prises avec la rébellion de l'un de ses anciens garde
du corps, Ronnie Brunswick, ce dernier l'accusant d'employer des "méthodes
dictatoriales".
Plus que politique, le problème est racial.
Différents groupes
luttent pour l'hégémonie: les Indiens (37%), les Créoles (31%), les Javanais
(15%), les "Noirs de la brousse" ou "Bushnegroes" (8%), soit 40 000 personnes
environ.
Ce sont ces derniers qui forment le gros des rebelles conduits par
Ronnie Brunswick.
L'armée surinamienne est relativement bien armée (par le
Brésil), mais elle n'a pu empêcher des actions de sabotage menées dès novembre
1986 contre ces "objectifs stratégiques" que sont les mines de bauxite,
principal produit d'exportation.
En raison de l'insécurité régnant notamment
dans le "coeur minier" de Moengo, les compagnies étrangères nord-américaines et
hollandaises ont ralenti leurs activités et suspendu leurs plans
d'investissements.
D'où la "guérilla" tire-t-elle sa force? Du soutien des partis conservateurs
d'opposition en exil et d'un certain appui, bien que non déclaré officiellement,
des gouvernements hollandais, français et nord-américain.
En 1980, ils avaient
vu d'un mauvais oeil les orientations initiales, nationalistes et progressistes,
d'un régime qui a par la suite dérivé vers des positions confuses et qui, au
plan intérieur, s'est heurté à d'immenses difficultés économiques.
Celles-ci ont
eu des répercussions sociales et politiques, comme en ont témoigné les
manifestations populaires (17 au 20 février 1987) au cours desquelles plusieurs
centaines de Surinamiens ont dénoncé violemment la pénurie des denrées de base -
pain, sucre, huile, etc.
- et crié des slogans hostiles au régime, en proie à de
graves déchirements internes.
Soucieux d'éviter le pire, Desi Bouterse a établi un calendrier de "retour à la
démocratie".
Le topberaad, assemblée à laquelle participent les syndicats, les
trois "vieux" partis politiques les plus importants naguère écartés du pouvoir
et les représentants de tous les secteurs de production - chefs d'entreprise,
ouvriers, paysans -, ont adopté, le 31 mars 1987, un projet de Constitution
selon lequel la fonction de l'armée est d'"assurer la défense de la souveraineté
et de l'indépendance nationale".
Ce projet devait être ratifié par référendum,
et des élections législatives organisées en novembre 1987..
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