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sujet svt grand oral en quoi la consommation d’alcool et de cannabis compromet-elle les capacités physiologiques nécessaires à la conduite, et justifiet-elle un dépistage systématique lors des accidents de la route ?

Publié le 22/06/2025

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« Introduction : Nous avons tous déjà vu lors des périodes de fête des campagnes de sensibilisation face a l’alcool au volant vous avez surement déjà allumé la tv et entendu ce slogan « quand on tient a quelqu’un on le retient » . cette attention porté face a la consommation d’alcool ce fait aussi lors d’un accident.

En effet les forces de l’ordre procèdent systématiquement à des tests de dépistage pour l’alcool mais aussi pour le cannabis.

Et pour cause chaque année, sur les routes 21% de la mortalité routière implique un conducteur ayant consommé des drogues ou de l’alcool. Ces chiffres alarment et interrogent et nous amènent a nous demander : en quoi la consommation d’alcool et de cannabis compromet-elle les capacités physiologiques nécessaires à la conduite, et justifiet-elle un dépistage systématique lors des accidents de la route ? Pour y répondre, je montrerai d’abord comment ces substances agissent sur le système nerveux, en perturbant les fonctions cognitives et.

Puis j’analyserai les enjeux se cachant derrière ces consommations. I – impact sur le système nerveux Débutons avec l’impact sur le système nerveux .

Nous savons que conduire un véhicule requière de nombreuses capacités : l’attention, la coordination, la prise de décision et surtout la réactivité.

Et c’est justement ce que va venir perturber la consommation d’alcool et de cannabis. a- le système nerveux Tout d’abords il est nécessaire de poser les bases concernant le fonctionnement du système nerveux dans une situation normale.

Les neurones sont des cellules spécialisées fonctionnant comme messager.

Les neurones communiquent entre eux par des signaux électriques appelés potentiels d’action, transmis à travers les synapses.

L’arrivée de ces potentiels d’action entraine la libération de neurotransmetteurs stockés dans les neurone pré synaptique .

les neurotransmetteurs se lient ensuite a un récepteurs situé au niveau des neurone post synaptique et permettent la poursuite de l’information vers un autre neurone ou encore un muscle .

Ce système permet de percevoir l’environnement, de réagir rapidement, de coordonner les mouvements, toutes ces capacités indispensables à la conduite. b- Effet de l’alcool Les substances modifient cette transmission de l’action .

l’alcool agit sur les récepteurs GABA augmentant leur effet inhibiteur par conséquent la transmission de l’information est fortement réduite .

les réflexes sont plus lents, la concentration diminue, la coordination est perturbée.

Or, au volant, chaque seconde compte.

Une simple seconde de retard dans la réaction peut faire la différence entre un freinage efficace et un accident. c- Effet du cannabis Le cannabis quand a lui contient une molécule le THC provoquant la majorité des effets sur le cerveau.

Par le même principe que l’alcool le THC vient se fixer sur des récepteurs post synaptique et perturbent la transmission de l’information. Ces modifications entre les neurones du cerveau que se soit dans le cas d’une consommation d’alcool ou de cannabis on un effet direct sur le fonctionnement de certaines zones du cerveau comme le cortex cérébral, qui est indispensable dans la capacités de réflexion, et de jugement.

Ou encore dans une zone appelé le cervelet gérant la coordination motrice et l’équilibre.

On comprend bien que le comportement, et les capacités motrices sont donc affectées par ces consommations. D- addiction Il est également important de préciser que dans les synapses les substance agissent sur la dopamine le neurotransmetteur renforçant la sensation de désir il y a donc une forte libération de dopamine dans le système de récompense et cela mené a l’accoutumance du plaisir et donc a un comportement addictif .

C’est-à-dire que le cerveau s’habitue à cette stimulation artificielle et devient moins sensible au plaisir naturel.

Cela pousse la personne à rechercher encore et encore la substance pour retrouver cet effet.

Ce mécanisme est d’ailleurs le même que pour d’autres addictions comme le tabac, les jeux, et les écrans, etc.

cette addiction se remarque par un besoin irrépressible de consommer, par une perte de contrôle .

La personne continue en fait à consommer malgré les conséquences négatives et il faut d’ailleurs des doses de plus en plus fortes pour ressentir les mêmes effets car une tolérance s’installe et il est meme parfois nécessaire d’associer plusieurs substance pour des effets plus intenses. E- Chez les jeunes Il est important d’etre d’autant plus vigilant chez les jeunes .

En effet pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte ( environ jusqu’à 25 ans), le cerveau est plus plastique c’est-à-dire qu’il créer plus facilement de nouvelles connexions entre les neurones (il est donc plus facile d’apprendre a jouer du piano par exemple).

Mais c’est donc également a ce moment de la vie que le cerveau est plus vulnérable aux substances toxiques , elles vont d’avantage perturber la construction des circuits neuronaux, entraîner des troubles durables (mémoire, concentration, anxiété) et augmenter le risque de dépendance à l’âge adulte car le cerveau a « appris » à fonctionner avec ces substances. II- un problème de santé publique Ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’on on parle d’alcool on pense souvent à des jeunes en soirée.

Mais en réalité, la consommation peut être plus discrète, notamment à travers ce qu’on appelle l’alcoolisme mondain, qui.... »

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