Databac

Sujet: Faut-il combattre nos désirs?

Publié le 18/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sujet: Faut-il combattre nos désirs?. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Le désir est-il bon ou mauvais? Faut-il condamner le désir, essayer de le surmonter, ou au contraire s'y abandonner, le cultiver? Où s'arrête le besoin, où commence le désir? Comment les distinguer? Quelles sont les limites entre la décision rationnelle et le désir? N'y a-t-il pas du désir dans ce qui se présente à la conscience comme un choix rationnel? [voir « l'inconscient»]. -Réciproquement, n'y a-t-il pas dans le désir une activité de calcul, plus rationnelle que la raison en quelque sorte? Peut-on satisfaire un désir? Le satisfaire n'est-ce pas toujours le relancer, le raviver? Quel est donc l'objet du désir? Il y a un paradoxe du désir, qui se désire lui-même, qui désire à la fois sa satisfaction et son propre prolongement.B75 ...»

« Définition é lémentaire .Le désir est une tendance du sujet vers un objet, réel ou imaginé, une force qui le pousse à l'action.

Étymologie Du latin desiderare, « regretter l'absence de quelqu'un ou de quelque chose>>.

Distinctions -Le désir s'oppose à l'apathie, l'absence de tout affect. - Le désir est distinct du simple «besoin»: le besoin est un cycle naturel qui se répète à l'identique.

Tandis que le désir se renouvelle et s'amplifie.

Par exemple, manger est de l'ordre du besoin, mais on attise le désir de manger par la cuisine et la diversification des plats; de même, la sexualité peut être consi­ dérée comme un simple besoin, mais l'érotisme consiste à la transformer en désir et à l'aiguiser pour l'entretenir et la porter plus loin; dans la passion amou­ reuse elle devient un désir qui s'emballe.

Ainsi, il y a une mesure du besoin, tandis qu'il y a une démesure du désir.

Le besoin prend fin en étant satisfait; tandis que le désir risque d'être relancé lorsqu'il est satisfait. - Désirer se distingue aussi de «vouloir» : vouloir renvoie plutôt à une décision prise rationnellement, tandis que le désir renvoie au corps, aux affects, aux sen­ timents, aux passions, à la sexualité, sans autre justification que soi-même. Problèmes/ paradoxes - Le désir est-il bon ou mauvais? Faut-il condamner le désir, essayer de le sur­ monter, ou au contraire s'y abandonner, le cultiver? - Où s'arrête le besoin, où commence le désir? Comment les distinguer? - Quelles sont les limites entre la décision rationnelle et le désir? N'y a-t-il pas du désir dans ce qui se présente à la conscience comme un choix rationnel? [voir « l'inconscienh). - Réciproquement, n'y a-t-il pas dans le désir une activité de calcul, plus ration­ nelle que la raison en quelque sorte? - Peut-on satisfaire un désir? Le satisfaire n'est-ce pas toujours le relancer, le raviver? Quel est donc l'objet du désir? Il y a un paradoxe du désir, qui se désire lui-même, qui désire à la fois sa satisfaction et son propre prolongement. 1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles