Faut-il limiter ses désirs ?

« Philosophie : Faut-il limiter ses dŽsirs ? L'homme en tant qu'animal, aura toujours des dŽsirs, les dŽsirs sont des sortes d'appŽtits conscients.Toute personne en bonne santŽ mentale veut vivre longtemps et prospŽrer pendant d'autres personnes luttent pour : la gloire, la fortune et le pouvoir quitte ˆ en mourir.

C'est tragique, mais la voie ˆ suivre est Žtroite, et peu de gens la trouvent ou y restent.

L'idŽe de limiter le dŽsir au bonheur remonte au moins ˆ Epicure il aurait dit : "Si tu veux rendre un homme heureux, n'ajoute pas ˆ ses richesses, mais enlve-lui ses dŽsirs."Ainsi, l'idŽe de limiter ses dŽsirs n'est pas chose nouvelle dans l'histoire de l'humanitŽ : ce trait toxique ne date donc pas d'hier et est compltement mis en Žvidence aujourd'hui. Selon la Fondation Nationale pour la Science, une personne moyenne a entre 12 000 et 60 000 pensŽes par jour.

C'est un large plateau que nous avons lˆ, mais ce qui est intŽressant, c'est que parmi toutes ces pensŽes, 95% sont des pensŽes rŽpŽtitives. Ainsi, seuls 5 % de nos pensŽes sont nouvelles tandis que les 95 % restants sont redondants. Cela provoque toutes sortes de dŽtresse et d'insatisfaction dans la vie.

Beaucoup de ces pensŽes rŽpŽtitives ont tendance ˆ se concentrer sur les choses que nous voulons et dŽsirons le plus mais que nous n'avons pas encore atteintes ou rŽalisŽes.

Nous ne nous en rendons pas compte, mais le niveau de notre bonheur dŽpend de ces dŽsirs, et lorsqu'ils ne se rŽalisent pas, nous nous sentons contrariŽs, frustrŽs ou anxieux.

Les sentiments de doute et de nŽgativitŽ deviennent la norme.

Simple exemple pour illustrer cela : le fait de dŽtester son travail.

Ne pas aimer ce qu'on fait ˆ longueur de journŽe, de semaines et de mois nous hante tout les jours, nous voulons dŽsespŽrŽment un nouveau travail, mais nous ne savons pas comment nous y prendre pour en trouver un autre, alors nous continuons ˆ faire le travail demandŽ car nous n'avons gure autre option.

DŽsir et destin sont presque le mme mot.

Le mot "dŽsir" vient du latin desiderare, "dŽsirer ou souhaiter", qui lui-mme vient de de sidere, "des Žtoiles", ce qui suggre que le sens original est "attendre ce que les Žtoiles nous apporteront. Les dŽsirs naissent constamment en nous, pour tre ensuite remplacŽs par d'autres dŽsirs.

Sans ce ßux continu de dŽsirs, il n'y aurait plus de raison de faire quoi que ce soit : la vie s'arrterait, comme pour les personnes qui perdent la capacitŽ de dŽsirer.

Une crise aigu‘ de dŽsir correspond ˆ l'ennui, et une crise chronique ˆ la dŽpression.

Pour vivre sagement, librement et obtenir le bonheur, devons-nous limiter le pouvoir de nos dŽsirs sur nous ? Ne devrions-nous pas ˆ tout prix agir contre eux pour pouvoir nous en dŽbarrasser et nous sentir en contr™le ? Nous verrons que dans le but de pouvoir s'Žpanouir dans notre vie nous nous devons de limiter certains de nos dŽsirs et agir pour que les plus essentiels se rŽalisent, tout en nous demandant quelle est l'attitude ˆ suivre face ˆ nos envies de gožter au bonheur, et constater qu'il n'est pas facile de poursuivre un modŽrŽ notamment dans la sociŽtŽ actuelle. Les dŽsirs rŽels lorsqu'ils sont satisfaits, donnent un sentiment de satisfaction profonde et durable.

A l'opposŽ d'un cercle vicieux auquel nous avons l'impression de jamais pouvoir y Žchapper, un dŽsir auquel nous serons jamais satisfaits et dont on pourchassera encore et encore dans le malheur.

Une personne satisfaite a l'esprit tranquille et est joyeuse quoi que sa vie devienne, car elle a les choses importantes : une grande libertŽ psychologique, beaucoup de bonheur et la capacitŽ de voir le bon comme le mauvais, tout en se concentrant sur le bon.

Mais ce dŽsir qui dicte notre vie que ce soit vers notre apogŽe ou vers notre perte, d'o provient-il ? Autrement dit : pourquoi avons-nous des dŽsirs ? La rŽponse semble simple ˆ premire vue mais en rŽalitŽ cela est bien plus complexe que a et nous permet de nous ouvrir sur des perspectives inconnues.

Elle aide ˆ comprendre d'o viennent de nombreux dŽsirs fondamentaux.

Les dŽsirs sont naturels tout comme le plaisir de les satisfaire, la soif de nourriture, de sexe, de reconnaissance, de statut, etc...

sont tous ancrŽs dans notre ADN.

Nous n'avons pas besoin de penser pour avoir des dŽsirs.

Les gens n'ont pas besoin qu'on leur apprenne ˆ aimer manger ou ˆ vouloir du sexe car nous sommes nŽs avec un besoin ou un dŽsir innŽ de manger, de procrŽer et de survivre dans un environnement social.

Ces dŽsirs nous ont permis de rŽussir en tant qu'espce : les comportements motivŽs par ces dŽsirs sont des adaptations Žvolutives.

Pendant la majeure partie de l'existence humaine les dŽsirs ont fonctionnŽ et notre espce s'est Žpanouie pourtant, dans la sociŽtŽ moderne, ces tendances humaines prŽsentent des inconvŽnients Žvidents qui mettent en pŽril notre Žquilibre mental.. »