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Suffit-il de voir pour savoir ?

Publié le 21/02/2024

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« Suffit-il de voir pour savoir ? Exercice de réinvestissement et d’approfondissement des cours sur la vérité et la science Entraînement à la dissertation - exemple de plan détaillé en première partie - exemple de partie rédigée en partie II Pistes d’analyse • Introduction / éléments de problématisation Pour savoir, il semble suffisant de voir.

C’est ce que nous apprend l’exemple de Saint Thomas.

« Je ne crois que ce que je vois ».

La connaissance certaine repose sur l'expérience directe avec la chose par la médiation de la sensibilité.

La réalité serait directement accessible aux sens. Or, la perception sensible suffit-elle à fonder un savoir ? La vision n’est-elle pas pure réceptivité d’un donné bigarré ? Si oui, pour appréhender le réel, l’esprit doit-il participer à sa mise en forme ? Autrement dit, s’il faut bien que quelque chose se donne à la vue, n’y a-t-il pas d’autres conditions pour savoir ? ( distinction entre nécessaire et suffisant) * * * I/Voir n’est pas savoir /la perception sensible ne peut pas fonder un savoir certain car elle est pure réceptivité a/il faut échapper à la tromperie des sens pour commencer à penser ex : la tour carrée, l’argument du rêve référence : Descartes, Méditations métaphysiques, et particulièrement l'analyse du morceau de cire - la perception n'est pas pure réceptivité, mais l'acte d'une subjectivité constituante repères : croire/savoir b/ les objets réels de la pensée sont idéaux ex: les objets mathématiques réf : : Platon , République l’allégorie de la caverne vocabulaire : apparence/Idées/sensible/intelligible repères : immédiat/médiat ; absolu/relatif Bilan Si par savoir on entend sentir, et si sentir c’est être sujet à la tromperie des apparences sensibles, alors il faut espérer que la raison puisse venir corriger les erreurs de la sensibilité.

Voir n’est donc pas simplement savoir. * 1/3 Suffit-il de voir pour savoir ? * * Transition – les éléments en rouge ne doivent pas apparaître sur la copie Or l'esprit humain possède une fâcheuse tendance à construire des théories séduisantes mais éloignées de la réalité.

En déracinant la pensée de son emprise matérielle, on prend donc le risque d'élaborer une pensée qui tournerait à vide.

Nous n’aurions plus à penser du monde dans lequel nous vivons.

Nous ne pourrions plus rien savoir de nous-mêmes et de nos attaches sensibles et sociales.

Aussi, on peut se demander si la vue et plus généralement la sensation ne seraient pas les conditions nécessaires et suffisantes de la connaissance ? Premier paragraphe (application du principe dit « rasoir d’Ockham ou « principe de simplicité », « principe de parcimonie», ou encore « principe d'économie » ) et objection à Descartes Pour commencer, on peut soutenir que l’on éduque l'homme par l'expérience.

Selon Rousseau dans l’Émile ou de l’éducation, les premières expériences perceptives de l'enfant constituent une forme de « physique expérimentale relative à sa propre conservation ».

Quand il est laissé libre de développer ses aptitudes physiques, l'enfant acquière un savoir d'expérience.

En multipliant les expériences particulières, à partir des données accumulées, son esprit se forme en même temps que son corps.

Par exemple, dans le domaine de la connaissance du réel, une bonne attention portée à mes représentations m’apprend que la sensibilité corrige elle-même les illusions sensibles.

Je sais que le bâton plongé dans l'eau n'est pas brisé.

L’hypothèse d’une intervention de la raison pour corriger les sens est superflue.

Ma sensibilité se corrige toute seule par expérience.

Il faudra bien retirer le bâton de l'eau pour confirmer qu'il n'est pas brisé et cela l'expérience est le juge de paix.

Rousseau affirme que la raison doit être éduquée dès l'enfance et que son premier apprentissage consiste à connaître son enracinement sensible.

Une fois cette précaution prise, on peut espérer mettre fin aux élucubrations fantasques de la raison raisonnante. Deuxième paragraphe (raisonnement par l’absurde) Les arguments avancés par l’idéalisme sont donc absurdes.

Si on acceptait de reconnaître que les sens sont faillibles, on se condamnerait à mort.

Comme précédemment avec Rousseau, dans De la nature, Lucrèce explique que la raison.... »

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