Suède (1995-1996)
Publié le 24/09/2020
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Suède (1995-1996)
En 1995, la croissance de l'économie a été de 3,5 %.
Les importations ont
augmenté de 8 % et les investissements de 10,1 % (sauf la construction).
Un
ralentissement de l'activité s'est fait sentir à partir de septembre 1995 dans
la production industrielle (secteur automobile et ingénierie) et les
exportations (industrie du bois et sidérurgie), ces deux indicateurs restant
néanmoins positifs (+ 8,5 % et + 11,5 %).
La balance commerciale a affiché un
excédent de 110 milliards de couronnes suédoises, mais les comptes courants ont
été déficitaires (32 milliards).
Le poids de la fiscalité sur les ménages (impôt
de "solidarité") s'est accru et si l'inflation est restée limitée à 2,0 %, le
revenu disponible réel a diminué de 0,7 % et la consommation n'a progressé que
de 0,7 %.
Épargnée par la crise pendant les années quatre-vingt, la Suède a vu
s'élever à la fois son taux de chômage (de 1,5 % à 9,3 % entre 1990 et 1993) et
le déficit budgétaire (12 % du PIB en 1994 contre un excédent de 1 % en 1990).
Sous la direction d'Ingvar Carlsson, le gouvernement social-démocrate a
poursuivi en 1995 une politique de réduction des dépenses publiques (allocations
familiales, chômage et sécurité sociale).
Élu président du Parti
social-démocrate, puis nommé Premier ministre en remplacement d'Ingvar Carlsson
le 22 mars 1996, Göran Persson a annoncé le 15 avril 1996 de nouvelles mesures
de compression des dépenses sociales: allocation logement, retraites,
remboursement des frais médicaux, congé parental.
G.
Persson a clairement
affirmé ses objectifs: réaliser l'économie de 22 milliards de couronnes entre
1996 et 1998 et ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB en 1997, diminuer de
moitié le taux de chômage avant la fin du siècle (7,6 % en 1995, 12,1 % en
comptant les emplois précaires).
Afin de se concilier la centrale syndicale
(Lands Organisasjon) invitée à contenir l'augmentation des salaires, le
gouvernement a promis de porter l'indemnisation du chômage à son niveau
antérieur (80 % du dernier salaire) en 1998.
Après avoir perdu la confiance d'une partie de l'opinion au cours de l'année
1995 - les dépenses "frauduleuses" de certains élus ayant été mises au jour -,
le Parti social-démocrate a retrouvé une certaine popularité en mars 1996.
Il
est cependant resté profondément divisé entre la gauche, "eurosceptique" et
hostile à l'austérité, qualifiée de "traditionaliste", et l'aile droite dont est
issu le Premier ministre.
Souhaitant se tenir prête à participer,
éventuellement, à l'Union économique et monétaire (UEM) européenne, la Suède a
diminué ses crédits d'aide publique au développement (APD), pour se concentrer
sur l'Europe et ses voisins de la Baltique.
Mais lors des élections au Parlement
européen, le 17 septembre 1995, les Suédois ont manifesté leur désillusion (59 %
se sont abstenus) et les opposants à l'Union européenne - Verts, Parti de gauche
(ex-communistes) - ont renforcé leur position..
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