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Sri Lanka.

Publié le 08/12/2021

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Sri Lanka. État insulaire de l'Asie méridionale, situé au sud-est
de l'Inde. Connu des Portugais et des Britanniques sous le nom de
Ceylan, le pays a repris en 1972 le nom de Sri Lanka par lequel il
était désigné dans les épopées indiennes. La Constitution de 1978
a établi un régime de type présidentiel où le chef de l'État est élu
au suffrage universel pour six ans. Il nomme le Premier ministre et
les autres membres du gouvernement et peut dissoudre le
Parlement, composé d'une seule Chambre.

Géographie.
L'île comporte au centre-sud un massif cristallin culminant à plus de 2 500 m, présentant
des sommets aux formes arrondies. Il est entouré de plateaux et de collines, formés de
terrains cristallins et sédimentaires, et d'une plaine littorale. Au nord, la presqu'île de Jaffna
(Yapanaya) est essentiellement calcaire. Le massif montagneux et les régions du sudouest, directement exposées à la mousson d'été, reçoivent des pluies abondantes de juin
à septembre. Le reste de l'île reçoit des pluies en automne, moins abondantes au total :
ainsi s'opposent la zone humide du sud et du sud-ouest et la zone sèche du nord et de
l'est.
Si l'on fait exception des groupes peu nombreux de Veddas, les premiers habitants de
l'île, la population est divisée en deux groupes très différents : les Cinghalais et les
Tamouls. Les Cinghalais parlent une langue indo-européenne et sont de religion bouddhiste.
Majoritaires, ils sont surtout dominants dans le Sud-Ouest. Les Tamouls constituent une
importante minorité de langue dravidienne et de religion hindoue, installée dans le Nord. Les
affrontements violents entre ces deux populations bouleversent le pays depuis deux
décennies. Ils affectent une économie relativement prospère, fondée sur l'exportation des
pierres précieuses, des produits des plantations (thé, caoutchouc, noix de coco, coprah,
épices). Le thé est cultivé dans les montagnes, tandis que les régions basses du sud-ouest
sont occupées par des plantations d'hévéas et de cocotiers et par des rizières. La zone
sèche est moins bien mise en valeur, mais de grands travaux d'irrigation, notamment dans
le bassin de la Mahaweli, principal fleuve du pays, tendent à réduire les disparités
régionales. Colombo, la capitale, située sur le littoral dans le sud-ouest de l'île, est de plus
en plus industrialisée ; les entreprises y bénéficient de faibles coûts de main-d'oeuvre, et les

investissements étrangers y sont nombreux.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Sri Lanka - pirogue à voile et à balanciers, page 4878, volume 9
Sri Lanka - vue du centre de Colombo, page 4878, volume 9
Sri Lanka - cueillette du thé, page 4878, volume 9
Sri Lanka - Bouddha couché, à Polonnaruwa, page 4879, volume 9
thé - tri des feuilles, au Sri Lanka, page 5152, volume 9

Histoire.
Anciennement peuplée, l'île fut occupée vers le Ve siècle avant J.-C. par des populations
cinghalaises, venues du nord de l'Inde, qui repoussèrent les Veddas dans les montagnes.
Peu après apparurent les premiers Tamouls, venus du sud de l'Inde. Le bouddhisme fut
introduit au IIIe siècle avant J.-C., lorsque le roi Devanampiya Tissa fut converti par un
missionnaire de l'empereur Ashoka. D'âpres luttes politiques et religieuses entre les
populations cinghalaises et dravidiennes (Tamouls) tournèrent à l'avantage des Cinghalais
vers 100 avant J.-C. La monarchie s'attacha alors au développement d'un système
d'irrigation, permettant une agriculture régulière. La suprématie cinghalaise fut néanmoins
remise en cause au VIIe siècle par les Dravidiens, qui chassèrent les Cinghalais de leur
capitale Anur?dhapura, qu'ils couvrirent de monuments grandioses. Au Xe siècle, d'autres
Dravidiens venus du sud de l'Inde, les Chola, s'emparèrent d'une partie de l'île et
transférèrent leur capitale à Polonnaruwa. La reconquête cinghalaise s'affirma sous le règne
de Par?kramab?hu Ier (1153/1186), qui conquit une partie de l'Inde du Sud et conduisit
ses armées jusqu'en Birmanie, tandis que persistait au centre du pays un royaume tamoul
qui prospéra grâce au commerce des épices. Mais de nouvelles invasions tamoules et
l'apparition du paludisme obligèrent la dynastie cinghalaise à se replier vers le sud et le
centre de l'île, alors que l'État central se divisait en de nombreuses principautés rivales,
principalement situées dans la zone humide de l'île.
Malgré la résistance des dynasties locales, Ceylan fut convoitée par les puissances
coloniales européennes : le Portugal à partir du XVIe siècle, la Hollande au XVII e siècle, puis
la Grande-Bretagne. À la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, la Hollande
étant alors sous la domination française, les Britanniques se firent céder Ceylan et,
contrairement à leurs prédécesseurs, réussirent à s'emparer du royaume cinghalais de
Kandy (1818). Ils introduisirent la culture du café, qui, à la suite d'une épidémie, fut
remplacée par celle des théiers après 1880, puis, au début du XX e siècle, complétée par
celle des hévéas. À la suite de l'indépendance de l'Inde, les Britanniques furent contraints,
en 1948, de renoncer à l'île de Ceylan, qui reprit, en 1972, le nom de Sri Lanka. Mais les
deux principales communautés ethniques et linguistiques s'opposèrent rapidement pour le
contrôle politique du pays, la majorité cinghalaise cherchant en effet à imposer sa
suprématie aux Tamouls. Le pouvoir fut alors disputé entre un parti de droite, l'United
National Party (UNP), et un parti de gauche, le Sri Lanka Freedom Party (SLFP). Ce dernier,
dirigé par Salomon Bandaranaike (assassiné en 1959), puis par sa femme, Sirimavo
Bandaranaike, contrôla la vie politique du pays de 1956 à 1977, tout en se heurtant à un
parti d'extrême gauche, le Front de libération populaire. Il fut largement battu aux élections
de 1977, qui portèrent au pouvoir le chef de l'UNP, Junius Richard Jayawardene. Ce
dernier, devenu président de la République en 1978, revint sur les choix socialistes de ses

prédécesseurs. Les troubles interethniques prirent de l'ampleur à partir de 1984 et
conduisirent à une véritable guerre civile en 1987. Le Sri Lanka dut alors signer un accord
avec l'Inde (prévoyant notamment l'autonomie des provinces du Nord et de l'Est) et
accepter son intervention militaire pour rétablir l'ordre. Après le départ des troupes
indiennes en mars 1990, le régime sri-lankais, dirigé par Ranasinghe Premadasa jusqu'à
l'assassinat de ce dernier en 1993, a engagé une répression brutale contre l'extrême
gauche cinghalaise et les indépendantistes tamouls, faisant plus de vingt-cinq mille morts.
En 1994, les élections législatives ayant ramené le SLFP au pouvoir, Chandrika
Kumaratunga, fille de Sirimavo Bandaranaike, est devenue Premier ministre, puis
présidente de la République après avoir remporté l'élection avec plus de 60 % des voix.
Nommant alors sa mère Premier ministre, elle compte introduire une réforme
constitutionnelle qui transférerait à ce dernier poste la réalité du pouvoir afin de l'occuper
elle-même à nouveau. Le conflit avec les Tamouls a été à l'origine d'une nouvelle offensive
d'envergure de l'armée gouvernementale en juillet 1995.
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Les corrélats
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