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Sri Lanka (1992-1993)

Publié le 24/09/2020

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« Sri Lanka (1992-1993) Le conflit déclenché, au début des années quatre-vingt par les séparatistes tamouls, s'est poursuivi en 1992 sans que se concrétisent les espoirs de solution négociée ni la perspective d'une décision militaire, l'instabilité politique s'est, au contraire, aggravée en 1993 avec l'assassinat des deux personnalités politiques les plus influentes, Lalith Athulatmudali, puis le président Ranasinghe Premadasa. Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont répliqué à la pression des troupes gouvernementales sur la péninsule de Jaffna, sous leur contrôle, par une série d'attentats qui ont décapité le haut commandement militaire, et par des massacres de villageois musulmans, suivis de représailles de l'armée contre les civils tamouls.

Les LTTE ont continué de réclamer la fusion permanente de la province orientale (32% de musulmans, 42% de Tamouls, 25% de Cingalais) et de la province nord (92% de Tamouls) et s'y sont livrés à des opérations de "purification ethnique" rappelant le drame de l'ex-Yougoslavie.

Les propositions fédéralistes d'un comité parlementaire se sont heurtées à l'intransigeance des LTTE et des groupes cingalais nationalistes.

Après l'assassinat de Rajiv Gandhi en 1991, l'Inde a commencé de faire pression sur le gouvernement de Colombo et le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) pour renvoyer à Sri Lanka environ 100000 réfugiés tamouls, et exercé des représailles contre les LTTE. Dans le Sud à majorité cingalaise, tandis que des milliers de jeunes suspects sont restés internés après l'écrasement de l'insurrection du Front de libération du peuple (JVP), le président Premadasa a renforcé son autorité après l'échec d'une tentative d'impeachment et d'une procédure d'invalidation des élections présidentielles de 1988, en restreignant le champ d'application des lois d'exception pour améliorer son image dans le pays et à l'étranger, tout en intimidant les médias pour en faire l'instrument de sa propagande.

Son assassinat, le 1er mai 1993, attribué aux LTTE, a privé le pays d'une personnalité forte mais controversée.

L'opposition est affaiblie par ses divisions et le vieillissement du leader du Parti de la liberté de Sri Lanka (SLFP), Mme Sirimavo Bandaranaïke; le Front national uni démocratique (DUNF), regroupant les adversaires de R.

Premadasa qui avaient quitté le parti gouvernemental, a été décapité avec le meurtre de L.

Athulatmudali. En dépit d'un ralentissement dû aux conditions climatiques et au poids des dépenses militaires, la croissance économique s'est poursuivie.

L'objectif affiché a été de rejoindre à la fin du siècle les nouveaux pays industrialisés d'Asie du Sud-Est.

Le développement de l'industrie de la confection dans les zones rurales a visé à y résorber une partie du chômage; la reprise du tourisme et des envois de devises par les expatriés a allégé le déficit de la balance des paiements.

Mais l'inflation, proche de 15%, et le creusement des écarts de revenus ont paupérisé de nombreux ménages, en dépit des aides gouvernementales (programme Janasaviya).

Réalisées à la demande de la Banque mondiale, la réduction du nombre des fonctionnaires, la privatisation des entreprises d'État et de la gestion des plantations déficitaires n'avaient, à la mi-1993, pas encore produit les effets économiques escomptés.. »

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